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Robin des toits défend les locataires de HLM contre l’impact des ondes

Robin des Toits s’inquiète des effets de la multiplication des ondes radio dans les HLM. Et appelle à une étude d’impact sanitaire sur leur population.

L’association Robin des Toits, inquiète des effets des ondes électro-magnétiques dans des logements devenus des « fours à micro-ondes », appelle la ministre du Logement, Cécile Duflot, à lancer une étude sur leur impact sanitaire dans les HLM où les locataires sont, selon son expression, « totalement captifs ». Cette prise de position intervient quelques jours après la signature symbolique d‘une charte entre la ville de Paris et les opérateurs.

« Les sources de pollution extérieure s’intensifient avec la multiplication des antennes-relais et la 4G qui se prépare, n’augurant rien de bon, sinon une nouvelle catastrophe sanitaire, sans équivalent », écrit l’association, dans une lettre ouverte à Mme Duflot.

De plus, avance l’association, nos domiciles sont de plus en plus envahis par « l’électrosmog intérieur » du fait des téléphones sans fil, du Wi-Fi, des appareils bluetooth, des smartphones, des consoles de jeux, des fours à micro-ondes… « Les logements sont devenus de véritables fours à micro-ondes », assure Robin des Toits.

Les médecins et les élus appellent de leur voeu un texte législaltif

Les locataires de logements sociaux sont, selon elle, « totalement captifs et n’ont quasiment aucun recours possible vis-à-vis des bailleurs sociaux qui perçoivent de très juteuses recettes émanant des opérateurs de la téléphonie mobile en contrepartie d’une autorisation d’installation de leurs antennes-relais polluantes sur les immeubles d’habitation ».

Aussi, Robin de Toits appelle Mme Duflot « à contribuer à un état des lieux au travers du lancement rapide en lien avec le ministère de la Santé d’une étude nationale de l’impact sanitaire des champs électro-magnétiques sur le parc du logement social ».

Début octobre, l’Association santé environnement France (ASEF), qui regroupe 2 500 médecins, a réclamé une loi sur l’implantation des antennes relais, estimant que la réglementation en règle « ne concède aucun droit aux locataires et explique pourquoi les HLM voient fleurir sur leurs toits des forêts d’antennes relais ».

Des actions de riverains contre la pose d’antennes-relais se multiplient de même que les prises de position d’élus en faveur d’une législation précise régissant ces installations.

Retrouvez notre dossier complet : « les ondes électromagnétiques sont-elles dangereuses ? »

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Frédéric Bergé avec AFP