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Quadratec : le petit éditeur qui n’a pas peur des grands

Grâce à son logiciel Time Navigator, l’éditeur français n’hésite pas à concurrencer les grands acteurs du marché de la sauvegarde

Philippe Boyon est satisfait. Malgré son origine française et un certain manque de notoriété, la société dont il est le directeur marketing a su se faire une place à côté des grands éditeurs américains. L’artisan de cette réussite (Quadratec a vu son chiffre d’affaires progresser de 85 % en 1999 à 114 millions de francs – 17,4 millions d’euros), c’est Time Navigator, une suite logicielle de sauvegarde et d’archivage des données. “Contrairement aux éditeurs comme Veritas ou Legato, qui ont une approche très large, nous avons un positionnement de spécialiste. Nous intervenons beaucoup plus sur la structure des données, précise Philippe Boyon. Par ailleurs, nous avons suivi très vite l’évolution du marché en proposant des solutions pour Linux.”

Numéro un en Europe

Travaillant essentiellement avec les grands comptes et les moyennes entreprises, Quadratec souhaite maintenant se développer à l’international. Si une entrée en Bourse n’est pas envisagée dans l’immédiat, un nouveau tour de table a permis à l’éditeur de s’implanter aux États-Unis et d’ouvrir des filiales en Espagne et en Belgique. “D’ici à trois ans, nous voulons être le numéro un en Europe, explique Philippe Boyon. Pour atteindre cet objectif, nous comptons beaucoup sur le marché d’Internet, sur les partenariats technologiques et sur le développement de nos prestations de services, soit en direct, soit avec des grands intégrateurs.”Bien positionné sur son marché de niche, Quadratec semble promis à un bel avenir. Mais il lui faut acquérir, dès à présent, de la notoriété s’il veut s’imposer au plan international. À moins que d’ici là, comme c’est fréquemment le cas sur ce type de marché, Quadratec ne se fasse racheter.

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FLORENCE PUYBAREAU