Alors que son homologue Moto GP n’a pas encore daigné nous gratifier de son millésime 2009, SBK continue sur sa lancée. Toujours décidé à contenter un maximum de joueurs, du simple néophyte à l’accro des deux-roues, il prend avec ce dixième épisode un virage de taille en faisant la part belle à l’arcade et à la simulation. Finis les compromis, Milestone sort de son indécision et développe deux aspects en parallèle dans un même jeu.
Avec des roulettes ou sans les mains ?
Exit le gameplay à la portée de tous, si cher à la licence ; cette année, le studio milanais compte bien fédérer les amateurs de grosses bécanes une fois pour toutes.
Pour ce faire, le développeur ne mise plus sur une seule et unique prise en main mais sur deux modes distincts. SBK X pourra être joué, au choix, en arcade ou, pour les plus téméraires, en simulation. Une simulation qui jouit d’un réalisme rarement vu dans les précédents opus. Pointue, précise et ne pardonnant pas la moindre erreur, la bougresse donnera du fil à retordre aux courageux prétendants à la première marche du podium. Bien entendu, les sensations sont au rendez-vous et promettent de nous faire suer au moindre virage serré.
De son côté, le mode arcade propose une expérience résolument… arcade. Plus tonique, plus rapide, moins exigeant, en bref, user friendly au possible, il trouvera son public parmi les compétiteurs en herbe. Les deux approches du gameplay diffèrent à un tel point qu’un mode carrière a été imaginé pour chacune d’elles. Si la carrière arcade est plutôt tournée vers le côté spectacle et courses épiques, l’évolution en simulation se laisse apprécier sous un jour plus technique et professionnel.
Toujours plus profond
Qui dit nouvel opus dit nouveaux objectifs mais également nouveau moteur graphique : cette année, Milestone présente le X Engine. Un nouveau moteur maison qui offre à SBK une petite cure de jouvence. Et la plastique du titre en profite pleinement. Le tarmac trempé n’a jamais eu si bon teint, les pilotes et leurs bécanes jouissent d’une modélisation aux petits oignons, sans oublier une profondeur de champ généreuse. SBK X friserait presque la claque visuelle. Inutile de préciser que la gestion des détails graphiques bénéficie d’un moteur physique fait sur mesure, que ce soit au niveau de l’usure des pneus, du sol ou de l’engin en général.
Enfin, en ce qui concerne le contenu, cet ultime épisode met les bouchées doubles. Du moins pour la carrière du mode simulation. Au menu, ce ne sont pas moins de quarante écuries, quatre-vingts pilotes, trois catégories de cylindrées et quatorze tracés qui nous attendent. Et, pour le dessert, de nombreuses possibilités de personnalisation ont été mijotées. Il sera possible de créer son champion des pieds à la tête, de signer des contrats avec les écuries ou encore de reluquer sa petite secrétaire au bureau. En bref, un opus 2010 plein de bonnes idées et de nouveautés qui devrait sortir en mai prochain.
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