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Premiers pas de SyncML, l’espéranto de l’informatique mobile

Assistants personnels, téléphones, messageries et agendas devraient enfin pouvoir s’entendre grâce à SyncML. La première version de ce protocole d’échange de données vient d’être rendue publique.

Dans le courant de l’année prochaine, nombre de matériels et de logiciels pour l’informatique mobile, de l’assistant personnel au serveur de messagerie en passant par le téléphone portable débarqueront avec la mention SyncML. La première mouture de cette norme, facilitant l’échange de données entre ces produits, vient en effet d’être rendue publique.Aujourd’hui, la synchronisation d’informations est une fonction limitée. Envoyer le carnet d’adresses de son Palm vers son PC ne pose pas de problème. Mais s’il s’agit de le transmettre à un serveur de messagerie ou à un téléphone portable, il est possible que seule une partie des informations soit reconnue, voire rien du tout.Si SyncML tient ses promesses, ce type de problèmes devrait disparaître. Plusieurs constructeurs de matériels et éditeurs de logiciels ont tenté d’en faire la démonstration à l’occasion de la présentation publique de la norme. Nokia a réalisé une synchronisation entre son téléphone Communicator 9210 et un agenda hébergé par un site Web. De son côté, Psion échangeait des données entre son assistant personnel Revo et le serveur de messagerie Domino de Lotus.Avec SyncML, échanger des informations entre un appareil mobile et n’importe quel système de messagerie, en entreprise, sur un PC ou sur le Web ne devrait plus être qu’une formalité. La norme SyncML n’impose aucune restriction sur la nature de la liaison établie entre les systèmes (infrarouge, Bluetooth, etc), ni sur les protocoles de communication utilisés (WAP ou HTTP).Reste à savoir si l’industrie va intègrer le protocole dans ses produits. Le consortium à l’origine de SyncML rassemble déjà nombre de forces vives de l’informatique : des constructeurs de téléphones (Nokia, Ericsson, Motorola, Matsushita), des fabricants dassistants personnels (Palm, Psion) et des éditeurs de logiciels (IBM, Lotus, Starfish). Mais Microsoft ne figure pas sur cette liste. Pour prétendre au rang de standard universel, le protocole SyncML pourra difficilement se passer du concepteur des PocketPC et autres Outlook.

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Ludovic Nachury