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Pourquoi Tesla ne sortira pas de nouvelle voiture cette année

Auteur de résultats financiers excellents qui tranchent avec la tendance du secteur automobile, Tesla est resté sage sur le front des annonces. 

Ceux qui attendaient la version définitive du Cybertruck, des infos toutes fraîches sur le Roadster ou encore l’annonce d’une Tesla Model 2 à 25 000 dollars ont de quoi être déçus. Elon Musk a douché les espoirs de toute une marée de fans qui espérait voir Tesla démarrer 2022 en trombe. L’annonce de résultats financiers excellents au demeurant s’est accompagnée des commentaires du patron du groupe. Le moins que l’on puisse, dire c’est que ceux-ci laissent présager d’une année assez calme sur le front des annonces. Le coupable n’est autre que la pandémie qui touche de plein fouet le secteur de l’automobile.

En effet, Elon Musk n’a cessé de rappeler que les retards actuels de production étaient la conséquence de la pénurie de composants. D’après le document de synthèse du constructeur, cette problématique devrait perdurer jusqu’à la fin de 2022. D’ailleurs, Elon Musk n’a pas hésité à résumer la situation, expliquant que toute sortie de nouveau modèle augmenterait les retards de production sur les véhicules existants. C’est ce qui explique la prudence dont a fait part le fondateur de la marque lorsqu’il a été interrogé sur les futurs modèles californiens. 

Pas de Cybertruck avant 2023

Le Cybertruck d’une part. Si l’on excepte la version Plaid de la Model S, il s’agit du projet de véhicule le plus abouti chez Tesla. Sa production aurait déjà dû débuter, mais il faudra sans doute compter avec plusieurs mois de retard supplémentaires. Elon Musk « espère » en effet qu’il arrivera l’an prochain.

Quid de la Tesla « pas chère » ? Ce fameux modèle que d’aucuns nomment Model 2 ou Q au gré des rumeurs, mais dont l’existence n’a jamais été confirmée ne verra pas le jour cette année. L’explication d’Elon Musk, qui n’a pas confirmé l’existence du projet, est la même que pour le Cybertruck : priorité à la production des modèles actuels.

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Dans sa quête perpétuelle de production, Tesla devrait être aidé dès les prochaines semaines par la mise en route effective des Gigafactories d’Austin et de Berlin, la condition nécessaire pour atteindre les « 50% de croissance annuelle de livraisons de véhicules » que le groupe s’est fixé.

En attendant, Tesla peut se féliciter de résultats financiers historiques, qui dépassent les prévisions les plus optimistes des analystes. Le constructeur californien a réalisé un chiffre d’affaires de 17,7 milliards de dollars au dernier trimestre (en hausse de 65% par rapport à l’an dernier) et un bénéfice net de 2 milliards de dollars malgré des investissements colossaux. 

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Dimitri Charitsis