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Pour Stephen Hawking, l’intelligence artificielle est un danger pour l’homme

Pour l’astrophysicien britannique, l’être humain est trop lent pour suivre le même rythme d’évolution que l’intelligence artificielle. Elle pourrait donc le dépasser et l’éliminer.

L’intelligence artificielle attire autant qu’elle fait peur. Après Elon Musk, fondateur et PDG de Tesla, c’est au tour de l’astrophysicien britannique Stephen Hawking, qui s’exprime par l’intermédiaire d’un ordinateur en raison d’une grave maladie, de déclarer que le développement de l’intelligence artificielle pourrait signifier la fin de l’humanité.

Dans un entretien réalisé le 2 décembre 2014 avec la BBC à propos de la mise à disposition en open source en janvier prochain de son système de communication amélioré par Intel, le scientifique a déclaré que les technologies d’intelligence artificielle pouvait évoluer rapidement et dépasser l’humanité, un scénario comparable à celui des films Terminator et 2001, l’odyssée de l’espace.

« Les formes primitives d’intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine », a affirmé le professeur dans cet entretien.

La lenteur de l’évolution biologique

« Une fois que les hommes auraient développé l’intelligence artificielle, celle-ci s’améliorerait seule et de plus en plus vite, a-t-il déclaré. Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés. »

Stephen Hawking reste néanmoins favorable aux nouvelles technologies. Il a notamment été un des premiers à s’être « connecté » aux débuts d’Internet, a-t-il indiqué. Mais, a-t-il ajouté, « Internet a apporté à la fois des dangers et des bénéfices », citant un avertissement du nouveau chef de l’agence d’espionnage électronique britannique GCHQ, selon lequel Internet était devenu un centre de commandement pour criminels et terroristes.

« Les entreprises d’Internet doivent faire plus pour contrer la menace, mais la difficulté est de le faire sans sacrifier la liberté et la vie privée », a conclu l’astrophysicien.

A lire aussi :
La CIA a utilisé une intelligence artificielle pour mener ses interrogatoires, paru le 24/9/2014

Source : BBC

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Cécile Bolesse, avec AFP