Pour Mireille Imbert-Quaretta, « la Hadopi va disparaître »

Pour la présidente de la commission des droits, il ne sert à rien de d'évoquer le nom de la Hadopi puisque celle-ci « va disparaitre », même si ses collègues « pensent que non ».
Depuis l’arrivée du gouvernement Ayrault, la disparition de la Hadopi est souvent évoquée. Et, depuis l’arrivée de la Mission Lescure, cette éventualité se précise, mais de manière inattendue. Dans un entretien à PC Inpact, Mireille Imbert-Quaretta, présidente CPD, auteur du rapport Streaming, explique la raison pour laquelle elle ne cite pas la Hadopi dans son rapport. « On ne dit pas « la Hadopi », car de toute façon celle-ci va disparaitre », affirme ce pilier de la haute autorité.
Elle commente aussi, et pour la première fois, la menace de la coupure Internet en affirmant qu’il n’y en aura jamais, « j’en mets mes mains au feu ». Elle explique que « selon la loi c’est bien la Hadopi qui doit s’assurer de l’exécution de cette décision de justice. Ce choix n’était absolument pas nécessaire puisque le parquet peut parfaitement remplir ce rôle. »
En fin d’entretien, elle nuance un peu ses propos : « Je ne sais pas, le président de la République a dit que la Hadopi serait remplacée. Mes collègues du collège pensent que non, mais moi depuis mai dernier, je sais que je n’existerai plus à la prochaine loi. Je suis d’une sérénité absolue ! »
Pour le moment, ni Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, ni Pierre Lescure, président de la mission éponyme, n’ont commenté ces déclarations qui confirment ce que tout le monde a compris depuis longtemps.
Sur ce sujet, lire aussi :
- La Hadopi survivra-t-elle à la Mission Lescure ?
- La Hadopi rend son rapport sur la lutte contre le streaming.
-
Mayfair
Et voilà !!
Une preuve de plus, s'il en était besoin, que l'HADOPI de Mr Sarkozy reprise par le gouvernement "socialiste" (qui, au vue des mesures prises depuis son arrivée au pouvoir n'a plus de socialiste que le nom...mais ça, c'est un autre débat) est un anachronisme à la botte des majors (si chères à notre ex-président), gérée par des politiques d'un autre temps, et qui est incapable de prendre des décisions adaptées au technologie d'aujourd'hui.
A la lecture de cet article, on comprend que du fait de l'incurie de l'HADOPI, l'utilisateur lambda n'aura d'autre choix (si ce n'est déjà fait d'ailleurs), que de se tourner vers des logiciels qui contourneront les protections des blu-ray afin de pouvoir les lire sous un autre OS que Windows...Ce qui m'améne à me poser la question suivante : quel interêt a donc Sony dans cette histoire en obligeant les utilisateurs de PC à lire les blu-ray sous Windows ? (dessous de table ou accords à peine voilés avec Microsoft ?)....that's the question...
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