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Peregrine avale la suite Tivoli Service Desk

Peregrine Systems reprend la suite d’outils logiciels Tivoli Service Desk. Cette acquisition débouche sur un renforcement du partenariat technologique entre l’éditeur de logiciels de gestion d’actifs et IBM Global Services.

Peregrine Systems, éditeur de logiciels dédiés à la gestion d’actifs, vient d’annoncer l’acquisition des logiciels qui constituent la suite Tivoli Service Desk, à savoir Problem Management, Change Management et Asset Management. A l’issue de cette opération, réalisée sur la base du versement de 105 millions de dollars en liquidités à Tivoli Systems (filiale d’IBM), et de 3 millions d’actions Peregrine, l’entreprise prévoit de renforcer ses relations commerciales avec IBM Global Services (IGS). Celle-ci proposera donc des solutions de gestion d’infrastructures et de gestion des actifs intégrant les produits des deux éditeurs, tandis que Big Blue incluera à son catalogue de services l’intégration des solutions Peregrine.Cette augmentation de voilure permet à Peregrine de compléter son offre de gestion d’actifs et d’infrastructures, déjà solidement fortifiée par le rachat de 13 sociétés ces trois dernières années, dont l’éditeur français Apsylog en 1997, pour un montant de 38 millions de dollars.Récemment, Peregrine a également fait l’acquisition de l’éditeur Harbinger, opération qui lui a permis de compléter ses compétences en matière de commerce électronique, de gestion de plates-formes de transactions et de catalogues numériques. Mais le coeur de métier de la société reste incontestablement la gestion d’actifs et d’infrastructures, activité qui représente encore 7 % de son chiffre d’affaires.Côté ambitions, Peregrine ne cache pas son jeu. Son président et CEO, Steve Gardner, affirmait récemment qu’il poursuivrait sa stratégie de croissance par acquisitions, mais qu’il visait ” essentiellement des petites structures, plus faciles à intégrer “. Avec une réserve de liquidités d’à peine 30 millions de dollars, Peregrine Systems procède traditionnellement par échange d’actions pour ses acquisitions, un choix qui pénalise ses résultats et son seuil de rentabilité.Ainsi, malgré des prévisions qui font état d’un chiffre d’affaires prévisionnel pour l’exercice 2001 (qui se terminera le 31 mars prochain) de 600 millions de dollars, l’entreprise n’a toujours pas atteint son point d’équilibre. Près de 70 % de ce chiffre a pour origine les ventes de licences et les services rapportant, quant à eux, environ 200 millions de dollars.

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Sophy Caulier