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Patrick Blum (Essec)

‘ Il faut installer un outil de VoIP que l’on maîtrise. ‘

De par son son statut d’association, l’Essec n’est pas concernée par l’interdiction émise par le ministère de l’Éducation d’utiliser Skype dans les établissements d’enseignement
public. Son DSI, Patrick Blum, a néanmoins choisi d’écarter Skype de l’école et de privilégier une solution alternative de téléphonie IP baptisée Eyebeam. ‘ Beaucoup de nos professeurs et de nos étudiants
utilisent Skype chez eux, et il y a donc une forte demande pour l’exploiter dans nos locaux. Mais, si la qualité des appels téléphoniques réalisés avec Skype est incontestable et les gains financiers évidents, il n’est pas question
d’en faire un outil institutionnel ‘,
explique Patrick Blum.Ses réserves portent d’abord sur l’absence d’outils de contrôle ou d’analyse des flux Skype, mais aussi sur l’augmentation de bande passante du réseau. ‘ Skype génère à votre
insu un important trafic de données, en particulier parce qu’il balaye en permanence les ports disponibles. Sur un plan individuel, ce n’est pas dérangeant. En revanche, cela le devient quand vous êtes sur un réseau de plusieurs
centaines de postes de travail ‘,
estime t-il.Si, pour l’instant, la direction informatique de l’Essec ne cherche pas à bloquer les flux Skype, le dispositif de ToIP mis en place permet au personnel administratif des campus de Cergy-Pontoise et de Singapour de
communiquer à moindres frais. ‘ Cet outil nous garantit une plus grande confidentialité, et nous le maîtrisons beaucoup mieux ‘, justifie Patrick Blum.

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Pierre Martin et Didier Géneau