La plupart des éditeurs internet ont noué des accords avec BEA et IBM pour rendre compatibles leurs outils avec leurs serveurs d’application J2EE.IBM et BEA multiplient les partenariats pour placer leurs serveurs d’applications auprès des spécialistes du commerce électronique, de la gestion de contenu, du portail, etc. Si ces derniers cherchent avant tout à se mettre en conformité avec les standards Java, ils se veulent agnostiques dans l’adoption des plates-formes J2EE. Ils n’ont pas vraiment le choix, car ce sont leurs clients qui décident des briques d’infrastructure sur lesquelles reposeront les applications fonctionnelles. Un accord avec BEA, le premier des deux à avoir implémenté les spécifications J2EE, est souvent suivi d’un partenariat équivalent avec IBM. Le cas de Broadvision est exemplaire : en juin, il annonçait que son logiciel de commerce électronique était interopérable avec Weblogic Server, et que les prochaines versions seraient livrées avec le serveur de BEA ; un mois et demi plus tard, il indiquait travailler avec IBM à l’intégration dans ses progiciels de Websphere Application Server et de la messagerie applicative Websphere MQ. Vignette, qui s’était rapproché d’IBM au printemps 2000 pour doter sa plate-forme de gestion de contenu de fonctions transactionnelles, est, depuis, devenu un partenaire privilégié de BEA. Les accords favorisent la diffusion de leurs serveurs d’applications, mais ne contribuent guère au chiffre d’affaires de ces deux éditeurs. Ils se refusent néanmoins à publier des chiffres sur leurs serveurs d’applications en OEM. Il apparaît que leurs principaux partenaires d’affaires restent les intégrateurs. Leur rôle devrait s’accentuer car leurs développements métiers devraient être réutilisables grâce à l’emploi de composants EJB.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
