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Opsware automatise les serveurs à la chaîne

La société de Marc Andreessen arrive en France. Son logiciel Darwin accélère l’exécution des tâches de maintenance des serveurs.

Au moins 90 % de temps économisé, en moyenne. Voilà ce que promet Opsware. Tout du moins sur son domaine de prédilection, à savoir l’automatisation du déploiement et de la configuration des serveurs et des équipements
réseaux. Des tâches traditionnellement manuelles. L’éditeur américain poursuit depuis six mois son offensive sur le marché européen (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, etc.) et ouvre un bureau en France.En parallèle, il sort la nouvelle version de son logiciel dédié à l’automatisation des serveurs, Server Automation System (SAS) 5.1. Avec pour nom de code Darwin, celui-ci s’annonce encore plus efficace, grâce à sa
fonction Express Automation.Une réallocation de serveurs dure habituellement trois semaines ? Opsware la réduit à deux jours. Configurer 600 serveurs Windows demande trois à quatre mois ? SAS ramène ce délai à deux semaines à peine. Enfin,
s’il faut 400 heures pour identifier les vulnérabilités de 1800 serveurs Unix, Opsware le permet en deux heures !

Une offre globale d’automatisation pour les serveurs et pour le réseau

Ces chiffres ?” qui émanent de l’éditeur lui-même ?” sont à considérer avec beaucoup de recul. D’une part, parce qu’il est simple de démontrer que des routines sont plus efficaces que
n’importe quelle tâche manuelle. D’autre part, parce que ces chiffres, sûrement un peu gonflés, sont similaires à ceux avancés par la concurrence, et principalement IBM.Mais ces différents exemples démontrent cependant l’étendue des possibilités du logiciel. Selon Sharmila Shahani, vice-président marketing pour Opsware, la société se distingue en ce qu’elle serait la seule à disposer
d’une offre globale d’automatisation à la fois pour les serveurs et pour le réseau. ‘ Elle offre une vue unifiée de l’infrastructure avec tous les éléments : serveurs, applications, composants
logiciels, périphériques, routeurs, commutateurs, pare-feu. Veritas, HP ou Sun ne proposent qu’une petite partie des fonctions que nous offrons. IBM est le seul véritable concurrent dans le domaine ‘,

explique-t-elle.

Un audit pour la mise en conformité

La version 5.1 de SAS s’attaque au casse-tête de la mise en conformité avec les exigences réglementaires inhérentes à SOX,
Itil… En fait, le logiciel procède à une sorte d’audit des serveurs en place, avec une granularité définie par les règles mises en place par l’entreprise.Cet audit sert à vérifier de manière automatique si les serveurs déployés sont en adéquation avec la réglementation. En pratique, le logiciel compare la configuration des serveurs en place à celles des serveurs de référence ou
‘ snapshots ‘ de référence, définis en accord avec la réglementation, à de multiples niveaux comme les fichiers, les répertoires ou les clés d’enregistrement.

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Kareen Frascaria