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Onlinelearning 2001 : l’e-formation européenne s’expose à Londres

Malgré la présence forte de sponsors américains du secteur privé tels que Docent, Click 2learn ou Digital Think, le salon Online learning 2001, qui se tient à Londres du 12 au 14 février 2001, a consacré les initiatives européennes en matière de formation en ligne.

Patronnée par le Cedefop (European Centre for the Development of Vocational Training), une des conférences d’ouverture du salon anglais consacré à la formation en ligne, Onlinelrearning 2001, s’est essentiellement penchée sur les initiatives et les appels à projets lancés par la Commission européenne. Parmi eux, Leonardo da Vinci 2, Equal ou IST, sont tous ouverts aux porteurs de projets.Dans le cadre du programme européen Education and Training in the European RTD Context, deux appels à projets sont d’ailleurs en cours : le premier porte sur l’autoformation pour le travail (ref : IST 2001 III.2.1), le second sur le futur de la formation en ligne (ref : IST 2001 III.2.2), notamment sous l’angle de la sensibilisation à l’autoformation chez soi*.Tournés vers les aspects les plus pratiques de la formation en ligne, les intervenants des conférences d’ouverture du 12 février ont par ailleurs échangé leurs points de vue sur l’e-formation ou présenté leurs expériences ?” qui vont de la simulation de plans d’urgence dans le métro de Bilbao à la vente pure et simple d’un nouveau concept de cours.

La formation en ligne au service de la productivité

Les motivations des participants étaient de tout type : découvrir l’e-formation et l’implanter dans leur entreprise, nouer de nouveaux partenariats et, parfois, remplir une mission sociale. “Près de 60 % des éleveurs du nord-est de l’Angleterre sont illettrés. Avec la vache folle, ils ont dû fermer leurs élevages. Ils n’ont plus rien à faire. Je suis ici pour trouver des partenaires et leur apprendre à lire, c’est le seul moyen pour qu’ils s’en sortent. “, raconte Anita Baptist, consultante.La formation en ligne pour sauver des vies ? Le mythe a de quoi séduire, mais la réalité est bien différente. Pour le moment, ne l’oublions pas, on ne peut que rarement ” apprendre n’importe où, n’importe quand “ grâce à la formation en ligne, et c’est généralement pour” combler des lacunes qui nuisent à la productivité “, comme le rapelle Johan Van Rens, directeur du Cedefop. On est donc encore bien loin d’une ” société du savoir “, où chacun voudrait et pourrait se former à son rythme, par plaisir.*Pour toute information, contacter [email protected] ?” Date limite de depôt des dossiers : 27 avril 2001.

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Mélusine Harlé