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On en sait davantage sur le coup de filet mondial contre le piratage de films

De nouveaux détails révèlent l’ampleur de l’opération de démantèlement du groupe Sparks et ses conséquences.

C’est probablement l’une des opérations anti-piratage les plus importantes de la décennie qui a été révélée cette semaine. Europol a annoncé cette semaine en coopération avec de nombreux pays le démantèlement du Sparks Group. Il s’agit d’un groupe de pirates qui diffusait illégalement des séries et des films sur des sites téléchargement, streaming, torrents et réseaux peer-to-peer. Les membres principaux de la structure sont en garde à vue et les serveurs hors service.

Un procureur suédois a depuis précisé que ce coup de filet était le résultat d’une enquête mondiale qui durait depuis plusieurs années dans 18 pays et sur trois continents. Plus de 60 serveurs ont ainsi été démontés. Une douzaine de plate-formes serait depuis déconnectées. Les Etats-Unis, le Canada, Chypre, la République tchèque, le Danemark, la France, l’Italie, la Corée, la Lettonie, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, la Roumanie, l’Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni ont participé à l’opération. La pression serait encore particulièrement forte en Europe du Nord et de l’Est.

L’écosystème est paralysé depuis mardi

Parmi les trois personnes clefs identifiées au sein du Sparks Group, deux d’entre elles auraient cependant mis fin à leurs activités délictueuses depuis plusieurs mois. Il s’agit d’Umar Ahmad (« Artist ») et de George Bridi. Seul Jonathan Correa (« Raid ») aurait poursuivi jusqu’en août 2020. Des rumeurs d’arrestations circulaient apparemment depuis qu’un groupe de diffusion s’était soudainement tari.

Au-delà de Sparks, c’est toute une nébuleuse de groupes baptisée The Scene qui serait désormais paralysée dans des proportions inédites depuis mardi. Comme nous l’évoquions plus tôt cette semaine, l’un des membres de Sparks avait fini par occuper un rôle central dans le fonctionnement de tout ce réseau. Ce qui expliquerait la mise à l’arrêt de l’ensemble de l’écosystème depuis mardi. Le site TorrentFreak a enfin constaté que les témoignages sont difficiles à authentifier et que les acteurs sont terrorisés à l’idée de se faire arrêter. Il serait toutefois étonnant que la situation se prolonge indéfiniment. De nouveaux canaux de piratage finiront par se reconstituer à coup sûr.

Source : TorrentFreak

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Amélie CHARNAY