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On a testé les nouvelles attractions Star Wars de Disneyland Paris

Après avoir modernisé Star Tours, Disneyland Paris s’attaque à Space Mountain en faisant passer l’attraction aux couleurs de Star Wars. Malgré quelques contraintes techniques, le pari est plutôt réussi.

Pour les 25 ans du parc et à quelques mois de la sortie du prochain épisode de Star Wars, Disneyland Paris inaugure l’attraction Hyperspace Mountain, accessible au public à partir de ce dimanche 7 mai. Dans les faits, il s’agit d’une nouvelle version de Space Mountain, installée en 1995. Ce qui fait son succès depuis plus de vingt ans est conservé, avec des montagnes russes dans un univers spatial et des sensations fortes. Mais alors qu’il fallait jusque là se contenter de planètes inconnues, on navigue désormais dans l’univers de Star Wars, principalement représenté par des batailles entre X-Wings et TIE fighters.

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Des écrans et quelques étoiles

Les équipes de Disney ont dû s’adapter à un circuit déjà existant. Le travail, qui a duré neuf mois, a consisté à intégrer les éléments visuels et sonores les plus immersifs possible. Chaque passager est entouré par huit haut-parleurs, ce qui suffit à faire son effet au moment de décoller : le décompte a laissé la place à la musique de John Williams. A la différence de la version américaine, la rampe de lancement est en partie ouverte sur l’extérieur. Il faut donc faire sans les étoiles qui s’étirent en entrant dans l’hyperespace. On les retrouvera en fin de parcours.

Pour représenter les vaisseaux spatiaux, Disney a misé sur des écrans – neuf au total – et des LED. Les scènes sont diffusées grâce à une projection laser. L’effet immersif fonctionne plus ou moins bien selon l’inclinaison de la rame. Si l’esprit de Star Wars est bien là, on a davantage l’impression de naviguer entre des panneaux dynamiques que dans un univers en 3D. L’autre bémol est le manque de liant entre les différentes scènes. Les passagers se retrouvent parfois plongés dans le noir… quand ils auraient pu apprécier une étendue d’étoiles.

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Une mise à niveau technologique

Depuis le mois de mars, les visiteurs du parc peuvent également profiter de Star Tours : L’aventure Continue, qui reprend les codes de la première attraction du même nom. Cette fois, l’enjeu était de rafraîchir une machinerie vieillissante et de faire profiter les visiteurs de l’univers des épisodes sortis depuis 1999.

Désormais, l’aventure se vit en 3D, avec des scénarios différents d’une navette à l’autre. Les concepteurs ont prévu un total de 70 voyages différents. A chaque passage, les planètes visitées seront différentes, au même titre que les personnages faisant une apparition. L’image est de bien meilleure qualité que celle de l’ancienne attraction. Les fans les plus pointilleux pourront regretter les anachronismes inhérents à un mélange aléatoire de planètes et de scènes mythiques – la course de Podracers, la visite des fonds de Naboo, la bataille de Yavin etc. Mais ils apprécieront certains clins d’oeil (volontaires?), comme le fait de bousculer un Jar Jar Binks nageant devant le vaisseau.

Disney

Qu’il s’agisse de Star Tours ou de Space Mountain, Disneyland Paris offre deux expériences qui ont le mérite de se renouveler. Si elles parviennent à se mettre au niveau de ce qui se fait dans les autres parcs Disney, il n’y a toujours pas de rupture technologique. Avec un univers aussi riche que celui de George Lucas, la réalité virtuelle aurait toute sa place. Mais pour cela, peut-être faudra-t-il attendre l’ouverture du parc dédié à Star Wars, en 2019.

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Raphaël GRABLY