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On a essayé la rafale démoniaque du Sony RX100 Mark V

Sous ses allures de compact expert classique, le RX100 Mark V de Sony cache un processeur d’image aux performances époustouflantes : il débite 24 images par seconde en pleine définition 20 Mpixels !

Fraîchement annoncé, le RX100 Mark V s’est dévoilé à nous le temps d’une prise en main rapide la semaine dernière dans le QG Européen de Sony. Dopé par une électronique d’un autre monde, le nouveau compact expert de la marque nippone nous a été confié pour quelques séquences de shoot encadrées.

À lire : Sony dévoile un compact d’un autre monde… qui débite 24 images par seconde !

Et, Ô joie, nous avons pu repartir avec les fichiers capturés depuis ce coûteux joujou – 1200 euros quand même ! Seule ombre au tableau : bien que finalisés, Sony ne nous a pas permis de repartir avec un exemplaire pour réaliser un vrai test plus poussé.

Dopé aux hormones

Petit rappel technique : le RX100 Mark V est une version améliorée du Mark IV. On a ici affaire à la même optique, la même définition d’image, les mêmes modes vidéo, le même design, la même prise en main, etc. De loin, ce sont des jumeaux parfait. Tout cela serait sans compter deux différences majeures, que sont le capteur et le processeur d’image. Deux composants hors du commun.

Côté capteur, l’Exmor RS de nouvelle génération est encore plus rapide que son aïeul et comporte pas moins de 315 collimateurs à détection de phase à sa surface. Sa conception entièrement nouvelle lui offre une plus grande surface de câblage électronique, câblage relié en direct à une barrette de mémoire vive (RAM) afin d’éviter le goulet d’étranglement. De quoi faire transiter des millions de pixels par seconde.

La partie traitement d’image est, elle, d’un autre monde : il s’agit du même processeur d’image que le reflex tout récemment annoncé, l’Alpha A99 Mark II. Un boîtier plein format doté d’un capteur de 42 Mpix et capable de shooter à 12 images par seconde. Monstre de calcul (504 millions de pixels par seconde), sa puissance permet au RX100 Mark V de débiter jusqu’à 24 images par seconde. Une cadence plus rapide est théoriquement possible, “mais le boîtier chaufferait trop” nous a-t-on expliqué.

Mitraillette photographique

A.B., 01net.com

Une petite heure passée avec le boîtier ne permet certainement pas d’écrire un test. Mais cela nous a en revanche permis de vérifier les dires de Sony en matière de vitesse d’autofocus et de puissance de rafale. Et la chose est claire : le RX100 Mark V est une vraie mitraillette. En photo comme en vidéo (par le biais de ses modes ralentis), ce compact dopé aux hormones délivre exactement ce que Sony promet : une rafale monstrueuse à 24 images par seconde sur 6 secondes pleines soit 150 clichés – 66 clichés en mode Jpeg+RAW. Le suivi de l’AF est redoutable et les ratés sont rares.

La carte mémoire en point faible

Si le capteur et le processeur d’image sont à même de traiter 500 Mpix de données par seconde, il en va autrement de nos pauvres cartes mémoires. Même les modèles les plus haut de gamme ne sauraient écrire à une telle vitesse et il faut bien faire attention de prendre le temps de laisser l’appareil “vider” les images sur la carte.

Dans le cas de la rafale en photo, un indicateur apparaît en mode lecture et affiche le nombre d’images qu’il reste à écrire. Bon point, l’écriture sur la carte mémoire ne bloque pas l’appareil, et on peut continuer de shooter sur la durée correspondant à la mémoire tampon libérée. En vidéo au ralenti en revanche, l’appareil est complètement immobilisé le temps d’assembler la séquence – on parle ici d’une à deux bonnes minutes selon la durée choisie. 

Quels usages ?

https://www.youtube.com/watch?v=ayROZG5-Lco

Comme le montre l’exemple des danseurs de hip-hop, la rafale de folie est dédiée à la décomposition de mouvements, notamment la photo de sport. Outre les usages photographiques purs, ce genre de rafale (24 i/s à pleine définition 20 Mpix !) présente des intérêts techniques comme, par exemple, la décomposition parfaite d’un swing de golf. Ce d’autant plus que le RX100 Mark V inaugure un système de contrôle de la distorsion afin d’éviter les déformations des verticales.

https://www.youtube.com/watch?v=I0wfCvcgUQE

Dommage que la puissance de zoom modeste (x3) du RX100 Mark V oblige à être proche du sujet. Les vrais amateurs de photo sportive attendent donc de voir cette technologie déployée dans le successeur du bridge expert RX10 Mark III (zoom x24), sans doute nommé RX10 Mark IV. Nous attendons, nous, un modèle final du RX100 Mark V pour vous présenter un test complet !

Cours Photo 01net.com

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