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Netsize s’ouvre à l’international

Profitant de l’explosion du marché des messages courts, l’opérateur s’implante dans sept pays européens. Pour soutenir son expansion, il va recruter cent personnes.

En Europe, le marché des messages courts explose. Netsize en profite pour passer à la vitesse supérieure. Il ouvre sept filiales européennes. Son métier tourne autour de la mobilité en entreprise. Il construit un réseau qui permet d’envoyer des messages courts vers n’importe quel mobile et développe des solutions logicielles afin que les collaborateurs itinérants puissent, via leur GSM, accéder aux données de l’entreprise. Regroupant aujourd’hui soixante-dix salariés, contre une dizaine au début de l’année dernière, ses effectifs devraient encore plus que doubler cette année ?” notamment pour soutenir le développement de l’activité commerciale de ses filiales étrangères.Cet opérateur, qui se veut résolument international, rassemble pas moins de dix nationalités différentes et voit d’un bon ?”il que les salariés passent d’une filiale à l’autre. Il leur a d’ailleurs proposé des formations en anglais. Dorénavant, toutes les informations figurant sur l’intranet, ainsi que les courriers électroniques échangés au sein de l’entreprise sont rédigés dans la langue de Shakespeare…

L’information continue de circuler de façon informelle

Netsize se développe rapidement, mais il tente de conserver l’esprit familial de ses débuts. Son patron, Stanislas Chesnais, souhaite, par exemple, que l’information continue à circuler de façon informelle, malgré la forte croissance de ses effectifs. Alors, pour fédérer ses troupes et favoriser la communication, il organise, pendant les heures de travail, des réunions de culture générale. Par exemple, sur le management du troisième millénaire. Tout le monde est convié à y participer. “Par ces sessions d’ouverture d’esprit, nous souhaitons montrer que nous sommes capables d’offrir autre chose que du quotidien Netsize”, explique Tania Lemercier, responsable des ressources humaines.Cette ambiance bon enfant n’empêche pas que chacun, à son niveau, soit très responsabilisé.“Ce n’est pas à moi de dire à mes collaborateurs ce qu’ils doivent faire, affirme le président. Chacun, dans sa fonction, doit avoir une stratégie. Pour moi, les dirigeants ont un rôle d’animation et de gestionnaire de ressources. Mais, au quotidien, les ordres ne doivent pas venir d’en haut.” Et cela a un fort impact sur le recrutement.La société recherche des salariés dotés d’une force de proposition et qui ne redoutent pas le changement. Toutefois, consciente qu’elle avait besoin de structurer ses process, notamment en s’inspirant de l’industrie traditionnelle, elle s’entoure de seniors. Même s’il n’est pas toujours simple de faire cohabiter ces deux mondes.“Le défi, quand nous embauchons des personnes expérimentées, est de leur enseigner à aller aussi vite que nous, explique Stanislas Chesnais. Si nous avons besoin de la rigueur qu’elles vont nous apporter, cela ne doit pas être au détriment de l’innovation !”

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Claire Chevrier