” Pour le moment, notre but n’est pas d’aller en justice. On attend une réponse de l’ART et du service consommation de France Télécom auxquels nous avons écrit “, explique le président de l’association, Laurent Varlet. ” A ce jour, nous n’avons pas reçu de réponse. Mais, s’il n’y a pas de réaction de leur part, on pourra s’organiser pour contacter un avocat. De toutes façons, si le service ne s’améliore pas, nous n’en resterons pas là. Cela, vous pouvez en être certain ! “, affirme-t-il.L’ association est née à l’initiative d’internautes, sur un forum de discussion consacré à l’ADSL. Nombre d’entre eux constatant la mauvaise qualité du service Netissimo, baptisent leur structure Association des surfeurs lésés. Un nom qui décrit bien l’amertume de ces passionnés, impatients de goûter à l’Internet à haut débit. Parmi leurs principaux griefs : une connexion à très bas débit (équivalente à un modem 28 Kbit/s), de nombreuses déconnexions intempestives et l’obligation de souscrire à Netissimo pendant au moins un an.
” Au moins une déconnexion par jour “, reconnaît France Télécom DSL
” Sur Netissimo, il y a, au minimum, une déconnexion tous les jours “, reconnaît le directeur de France Télécom DSL, Yves Cascales. ” Concernant les débits bas, c’est le fournisseur d’accès qui est responsable. C’est à lui de dimensionner son service pour satisfaire ses clients “, poursuit-il. Le contrat ? ” Oui, l’abonnement est de un an. France Télécom achète et installe des équipements coûteux auprès du central téléphonique et de l’abonné. C’est une façon de financer ces investissements “, explique-t-il.Ces explications, un peu courtes, risquent fort de déplaire au millier d’abonnés à la lettre électronique publiée par l’association. France Télécom affirme son intention de répondre au courrier de l’association. Mais quels moyens lopérateur public va-t-il déployer pour améliorer la qualité de son service ? Affaire à suivre…
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