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(Mise à jour) LibertySurf publie son premier et dernier compte de bilan

Le chiffre d’affaires a atteint 61,23 millions d’euros, soit légèrement plus que les prévisions des analystes financiers. LibertySurf affiche près de 800 000 abonnés actifs.

Première publication, le 14 février 2001.

LibertySurf a publié ses résultats pour l’année 2000. Les chiffres intègrent les dix sociétés composant LibertySurf Group : LibertySurf et LibertySurf Telecom, Chez.com, Freesbee, Hispavista, Monsieur Cinéma, Nomade, Respublica, Toobo et X-Stream.La connectivité (le trafic Internet et les forfaits Internet) représente la première source de revenus à 24,97 millions d’euros pour l’année 2000 (+ 122 % entre le premier et le second semestre 2000) contre 14,77 millions d’euros pour la publicité et le e-commerce (+ 7 % sur la même période).L’activité voix et télécoms (LibertySurf Telecom et X-Stream) a généré pour sa part 20,17 millions d’euros de recettes, mais affiche une baisse de 2 % d’un semestre sur l’autre.Fort de ces résultats, Pierre Besnainou a affirmé que l’équilibre d’exploitation sera atteint à la fin de l’année 2001, avec neuf mois d’avance sur les prévisions initiales.

Stable sur l’échiquier français

Le groupe LibertySurf revendique toujours la place de numéro deux, derrière Wanadoo, dans la catégorie des fournisseurs de services Internet en France. Selon MMXI, LibertySurf Group couvrait 41,1 % de la population des internautes français à la fin décembre.Pour sa part, le nombre d’abonnés s’établissait à 2,164 millions au 31 décembre, dont 761 000 actifs.Le nombre de pages vues par mois est également en hausse : + 40 % entre la fin septembre et la fin décembre 2000, avec 281 millions de pages vues.Cependant, le temps de connexion sur le site progresse moins vite :+ 25 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2000, alors que les abonnés actifs ont augmenté dans le même temps de 28 %.Cette statistique confirme l’opinion des analystes qui estiment que le portail LibertySurf n’est pas un support adéquat pour les annonceurs.

Bémol des analystes

Autre signe de défiance : le bureau d’analyse des cotations ETC a affirmé que les résultats importaient plus que le chiffre d’affaires pour confirmer ou infirmer le modèle économique du FAI. Mais il ne croit pas au projet initial de LibertySurf, qui souhaitait devenir “un guichet unique pour la fourniture de l’accès à Internet à haut débit, la téléphonie mobile et fixe et un bouquet de chaînes à travers l’ADSL, sur une aire de marché unique, la France”.

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Gérald Bouchez