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(Mise à jour) Hébergement gratuit : les fermetures continuent

Après de nombreuses difficultés techniques, Citeweb ferme définitivement. FortuneCity, son propriétaire actuel, donne vingt jours aux abonnés pour déménager.

Première parution le 06/11/01

La rentrée s’avère décidement sombre pour l’hébergement gratuit en France. Après Forez, qui fermait ses portes il y a deux semaines, c’est au tour de Citeweb de mettre la clé sous la porte.” Fermeture définitive de Citeweb pour le 24 novembre pour cause de rationalisation chez FortuneCity. Merci de trouver un autre hébergeur avant cette date “. Ce message trouvé dans un forum annonce la fin de l’un des plus anciens hébergeurs alternatifs français, dont la création date de 1997. Les responsables de Fortunecity s’ils confirment la fermerture précisent qu’aucune date officielle n’a été arrêtée,Racheté en 1999 par le groupe américain FortuneCity, Citeweb héberge alors 30 000 sites.Mais l’aventure française tourne mal et, à la fin 2001, il ne reste plus rien des activités en France de FortuneCity : le bureau local ferme et toutes les données sont rapatriées aux Etats-Unis. La nouvelle priorité du groupe, la fameuse ” rationalisation ” sont les services payants, à travers sa filiale iReg.com.

Déménagement vers le payant

Cependant, Citeweb continue d’offrir aux internautes français un hébergement gratuit. Mais, pendant plusieurs mois, les difficultés techniques se multiplient. Le rapatriement sur les serveurs de FortuneCity, aux Etats-Unis, s’est mal passé et, depuis, le service connaît régulièrement des interruptions. Jusqu’à celle, définitive, prévue pour la fin de ce mois de novembre.Dès aujourd’hui, les inscriptions sont bloquées. Un message sur le site fournit quelques explications succinctes et incite les internautes à migrer vers les offres d’hébergement payantes. Les membres actuels de Citeweb, comme le leur signale l’administrateur de FortuneCity, n’ont plus qu’à déménager.Jean-Marie Rétif, l’un des fondateurs de Citeweb, ne peut que constater la mort de son projet : “FortuneCity ne s’en est pas trop occupé, mais un autre l’aurait cannibalisé. A l’époque, FortuneCity était le plus à même de garantir la conservation de “l’esprit Citeweb” “, assure-t-il,“et, dans tous les cas, je pense que Citeweb devait mourir tôt ou tard “.

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Karine Solovieff