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Mark Zuckerberg : « Le bouton Dislike ne serait pas bénéfique à la société »

Bouton Dislike, utilisation d’un pseudo, rôle de Facebook, déploiement de Graph Search… Le patron du plus grand réseau social a répondu aux questions des internautes pendant une heure.

Toutes les semaines, Mark Zuckerberg organise une séance de questions-réponses avec ses salariés. Plus exceptionnellement, il a décidé de se plier à cet exercice avec des utilisateurs de Facebook. Après une première session mi-novembre, le patron du réseau social a réitéré l’exercice hier, 11 décembre 2014. De nombreux sujets ont été abordés. Morceaux choisis.

A-t-il jamais été envisagé de mettre en place un bouton Dislike [Je n’aime pas, NDLR] ?
Le bouton Like est un moyen rapide de partager une émotion positive répond Mark Zuckerberg avant de confirmer que de nombreuses personnes ont demandé un moyen de dire « ceci n’est pas bien ». Mais le jeune patron explique qu’il refuse de créer un système permettant de dire tel post est bon ou mauvais. « Je ne pense pas que cela soit bénéfique pour la communauté. » Mais les équipes du réseau social réfléchissent à un moyen d’offrir une plus grande palette d’émotions pour partager leur compassion, leur surprise ou leur amusement face à un post. « Nous n’avons rien de prêt, mais nous y travaillons. Mais on peut toujours rédiger un commentaire pour exprimer ses sentiments », ajoute Mark Zuckerberg avec un sourire.

Que répondez-vous à ceux qui disent qu’être sur Facebook est une perte de temps ?
Evidemment, le jeune patron n’adhère pas à cette idée. Actuellement, les gens pensent qu’il faut se concentrer sur le travail et s’occuper de ses amis et de sa famille dans un deuxième temps, mais ils ont tort, s’insurge-t-il. « Pour moi, ce qui compte dans la vie, c’est la famille et les amis. » Et ce que l’on essaie de faire avec Facebook, c’est d’offrir un outil qui permet aux gens de rester en contact les uns avec les autres. Ce n’est donc pas une perte de temps du tout, au contraire c’est même « une bonne chose pour la communauté ».

Pourquoi faut-il utiliser son vrai nom sur Facebook ?
Utiliser son vrai nom est un des éléments importants sur Facebook. Le réseau social est une extension de la réalité, il est donc plus facile d’y retrouver une personne avec son vrai nom qu’avec un pseudonyme, précise Mark Zuckerberg. « C’est aussi un bon moyen de garder une communauté sûre et un service de qualité. » Se connecter avec son vrai nom va dissuader ceux qui voudraient tromper ou escroquer d’autres personnes de le faire, ajoute-t-il.

Quel est le rôle de Facebook dans la société ?
Pour Mark Zuckerberg, le rôle de Facebook est d’offrir un espace d’expression libre, un lieu pour partager un avis. « Il y a cinquante ans, on apprenait les événements dans les journaux ou à la télévision. Aujourd’hui, on peut les vivre et les commenter sur les réseaux sociaux. C’est assez nouveau et intéressant. » Mais ce n’est pas tout. Le jeune patron estime que Facebook permet d’accéder à un plus grand nombre d’opinions que n’importe quel autre type de média. Cela aide la société à avancer.

Pourquoi y a-t-il autant de mises à jour des conditions d’utilisation (CGU) et de la politique de Facebook ?
Les conditions changent normalement une fois par an, explique le dirigeant pour qu’elles reflètent au mieux les évolutions de l’année précédente. Cela dit, comme Facebook n’est plus seulement un site mais offre tout un bouquet de services (WhatsApp, Instagram, Messenger…) dont les technologies (géolocalisation, usages de la vidéo sur un mobile…) évoluent, ces CGU doivent être mises à jour.

La fonction Graph Search sera-t-elle disponible dans d’autres langues ?
Pour le moment cette fonction n’est disponible que pour les membres du réseau social utilisant la version du site en anglais US. Et si déployer cet outil dans d’autres langues fait bien partie des chantiers de Facebook, Mark Zuckerberg, « toujours impatient de voir les choses avancer », regrette que ce processus prenne du temps, mais « cela va venir ».

Le jeune patron a également répondu à des questions plus légères comme sa garniture de pizza préférée (du poulet grillé) ou ses résolutions pour 2015. S’il n’y a pas encore pensé, il a évoqué des résolutions passées qu’il a tenues comme cuisiner plus souvent et apprendre le mandarin.

Retrouvez ici l’intégralité de cette session de questions-réponses.

A lire aussi :
Facebook s’installe dans le darknet avec une adresse en .onion – 31/10/2014

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Cécile Bolesse