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Mannesmann refuse l’offre inamicale de Vodafone Airtouch

L’opérateur de télécoms allemand Mannesmann juge l’offre inamicale d’achat de l’anglo-américain Vodafone Airtouch (VA) “complètement inadéquate et hors des intérêts de la société et de ses actionnaires”.

L’opérateur de télécoms allemand Mannesmann juge l’offre inamicale d’achat de l’anglo-américain Vodafone Airtouch (VA) “complètement inadéquate et hors des intérêts de la société et de ses actionnaires”.
La société demande à ces derniers de refuser l’offre du leader mondial de la téléphonie mobile. VA veut acquérir l’allemand par échange d’actions, pour un montant estimé à 106,4 milliards de dollars.

Si cette OPA se réalisait, il s’agirait de la deuxième acquisition la plus importante de l’histoire des télécoms, derrière la fusion Orange pour 221 milliards de francs, Mannesmann est devenu concurrent de VA en Grande-Bretagne. Si l’OPA réussissait, VA risquerait de se trouver dans une position jugée dominante par l’instance de régulation anglaise. Cela pourrait entraîner la revente d’Orange et rendre finalement moins intéressante la reprise de Mannesmann.

L’attaque de VA a aiguisé l’appétit de ses concurrents. Selon le quotidien anglais The Times,BT (ex-British Telecom), les américains SBC Communications et Bell Atlantic seraient à leur tour entrés dans la partie. Mais, toujours selon notre confrère britannique, Mannesmann pourrait également demander à ses actionnaires de refuser leurs offres, comme celle de tout “chevalier blanc”pouvant apparaître ultérieurement.


Pour les opérateurs français, cette OPA paraît sans conséquences. En effet, tous les acteurs cités plus haut sont présents dans le capital de Cegetel: Mannesmann et SBC (15% chacun) et BT (26%).

Vodafone possède, quant à lui, 20% du capital de SFR, filiale à 80% de Cegetel.

La semaine dernière, une rumeur de rachat de Vivendi par BT, allié à NewsCorp, sest répandue. Elle a été ensuite démentie par BT.

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La rédaction