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L’urbanisme applicatif s’étend aux relations B to B

Les applications front-office e-business seront vouées à l’échec si l’on ne veille pas à bien les intégrer aux applications centrales. Les middlewares EAI ont donc leur mot à dire dans la construction des infrastructures B to B.

Il y a quelques années, on découvrait la nécessité d’organiser les flux de données de l’entreprise.l faut désormais étendre cette préoccupation aux échanges relevant du commerce électronique. L’émergence du concept d’urbanisme du système d’information avait poussé sur le devant de la scène les technologies de communication interapplications asynchrones telles que les messageries de type MOM ( Message oriented middleware) ou Message broker et les mécanismes d’interconnexion d’applications EAI ( Enterprise application integration).

Tirer parti de XML

Il s’agissait d’assurer une disponibilité accrue aux mécanismes de communication interapplications et une plus grande fluidité des échanges de données. Le GartnerGroup estime que les tâches de transformation, le routage et l’ordonnancement des échanges de données montrent de grandes similitudes, que ces derniers soient abordés en interne ou dans un cadre B to B. L’e-commerce demande, certes, de prendre en compte les protocoles Web, de communiquer via des pare-feu et de négocier des accords d’échanges interpartenaires. Ces points n’ont pas été négligés par des éditeurs comme BEA Systems, Candle, CrossWorlds, IBM, iPlanet, Microsoft, Neon, Tibco et TSI/Mercator. Les EAI ont donc été complétés d’API Java – ou ont même, comme les JMQ, d’iPlanet, été conçus à partir de Java. Ils gèrent des langages du Web, commencent à tirer parti de XML pour le formatage des données, utilisent SSL ( Secure socket layer) et sont exploités via des outils de haut niveau. Des moteurs d’intégration tels qu’EDA, d’Information Builders ; ou eBusiness Integration Server, de Neon, montrent ces évolutions.Disposant déjà d’adaptateurs pour MOM, SGBD et ERP – progiciels de gestion et de logistique -, ces ” hubs ” d’intégration ont été complétés par des connecteurs aux applications Java et à certaines plates-formes Web, EDI et XML.

Tout pour le B to B

Certains éditeurs ont beaucoup travaillé sur l’intégration des processus de back-office. C’est le cas de Candle avec Roma. Conçu comme une passerelle entre les MQSeries, d’IBM, et les MSMQ, de Microsoft, Roma assure maintenant des missions de ” hub e-business “, notamment grâce à des connecteurs objets gérant Java et au moteur d’ordonnancement des échanges Candle Xchange.D’autres acteurs misent tout sur le B to B. Ainsi, les middlewares d’intégration de Tibco ont été articulés autour de Tibco ActiveEnterprise (intégration des processus), Tibco ActivePortal (intégration aux portails e-commerce), Tibco ActiveExchange (formalisation des échanges B to B). Tibco collabore d’ailleurs avec Ariba pour intégrer ses middlewares à la plate-forme d’e-commerce de ce dernier.

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Thierry Jacquot