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L’ingénieur de développement, un technicien autonome, doté de qualités relationnelles

L’Internet et le commerce électronique relancent la demande de développeurs de haut niveau. En SSII ou en entreprise, les qualités d’écoute et de dialogue sont de plus en plus exigées.

On se souvient comment les environnements grands systèmes (MVS, DL1, DB2, Cobol…) avaient engendré une famille de métiers entièrement dévolue au développement du logiciel. Une époque, pas si lointaine, où les analystes programmeurs tenaient le haut du pavé. Les ingénieurs de développement sont ensuite apparus avec la complexification des systèmes d’information. L’informatique distribuée, l’arrivée de nouveaux outils et concepts (langages de quatrième génération, ateliers de génie logiciel) ont fait la part belle à cette fonction. Il s’agissait alors de structurer la fabrication du logiciel et de parvenir à une véritable ” industrialisation “.
Mais, au cours de ces toutes dernières années, on avait assisté à un tassement de la demande pour ces professionnels au profit des intégrateurs, surtout dans les SSII. La ” vague progiciel ” était passée par là et le développement spécifique avait commencé à céder un peu de terrain aux ERP notamment. Corollaire : les besoins en matière de développement dans les entreprises utilisatrices avaient également fléchi.
L’avènement d’Internet, et le recours aux technologies qui lui sont associées telles que Java, C++ ou XML ravivent la flamme du logiciel “, explique Bernard Riquier, PDG du cabinet Bernard Riquier Conseil. Ce nouveau contexte technologique pousse à nouveau les entreprises à recruter des ingénieurs de développement de haut niveau. Une ” troisième génération ” de développeurs qui est aujourd’hui très prisée, car l’e-business au sens large (Web, commerce électronique, CRM, SCM…) se nourrit de techniques… encore mal maîtrisées .

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Philippe Janiaux