Passer au contenu

L’industrie musicale ouvre un site de dialogue avec les internautes

Faceface.fr, lancé par un syndicat d’éditeurs, est un espace de discussion sur l’avenir de la musique face au défi du numérique.

Les professionnels du monde musical ont besoin de s’adapter à la révolution numérique, selon leurs propres termes, et ils veulent échanger avec les amateurs de musique sur ce point. Pour ce faire, un de leurs représentants, le
Syndicat national de l’édition phonographique (Snep) vient d’ouvrir
Faceface.fr.Le site Web s’articule autour de quatre grands thèmes : les maisons de disques, le prix de la musique, la rémunération des artistes et les nouveaux modes de diffusion. Chaque thème est divisé en deux ou trois sous-chapitres.
Chacun est explicité en vidéo avec intervention à la fois d’internautes (blogueurs, acheteurs, etc.) et de professionnels du secteur (producteurs, artistes, directeurs marketing, etc.).

Patience demandée

Les débats en eux-mêmes se déroulent sur la partie forum du site, selon les quatre grands thèmes. Les contributions sont libres et ne sont modérées qu’a posteriori. Les internautes sont invités à respecter
les conditions d’utilisation du forum afin de garder un ‘ débat ouvert et constructif ‘. Une porte-parole du Snep explique que ‘ le forum répond à une vraie attente de la
part des professionnels. Il est tout sauf une voix officielle ‘.
Le forum remporte un certain succès depuis son ouverture et les propos rappellent les échanges auxquels avait déjà donné lieu la loi sur le droit d’auteur, dite DADVSI. A l’époque, le
ministère de la Culture avait ouvert un site de dialogue, Lestelechargements.com, en février 2006. Mais devant l’affluence, le site avait rapidement fermé.Seule pierre d’achoppement de Faceface.fr : le timing. En effet, la réactivité de l’industrie musicale ne colle pas toujours avec l’impatience des internautes. Le Snep fait donc appel à leur patience si les réponses ne viennent pas
aussi vite que souhaité.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Karine Solovieff