Passer au contenu

L’espionnage des réseaux s’invite au conseil européen sur le numérique [MAJ]

François Hollande et Angela Merkel ont discuté du sujet des écoutes américaines en marge du sommet européen sur le numérique, les 24 et 25 octobre 2013.

Première publication à 15h10

Les rélévations sur l’ampleur de l’espionnage informatique et télécoms pratiqué par le renseignement américain s’imposent en toile de fond du sommet européen sur le secteur numérique, qui se tient les 24 et 25 octobre 2013.

Le président François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel vont discuter de l’affaire des écoutes américaines, en marge du sommet européen de Bruxelles, a-t-on appris de source diplomatique française.

Il faut dire que la France et l’Allemagne sont concernées au premier chef. Le gouvernement français a vivement réagi aux informations publiées par Le Monde le 21 octobre 2013.

Le quotidien révélait que l’agence américaine aurait procédé à 70,3 millions d’enregistrements de données téléphoniques des Français entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013.

L’ambassadeur américain en Allemagne a été convoqué

La chancelière allemande a, de son côté, dû demander des explications officielles aux Etats-Unis, sur la surveillance qu’aurait exercé, selon des révélations récentes du magazine allemand Der Spiegel, le renseignement américain sur ses communications par mobile.

Directement interpellé, le président américain, Barack Obama, lui aurait assuré que les Etats-Unis ne surveillaient pas ses communications téléphoniques.

Le ministre allemand des Affaires étrangères a, par ailleurs, convoqué l’ambassadeur américain, ce jeudi 24 octobre 2013, pour qu’il s’explique sur l’espionnage de la chancelière Angela Merkel par les services secrets américains.

Lire aussi :

Comment la NSA a espionné les conversations téléphoniques en France (publié le 21 octobre 2013)

Le Premier ministre, “choqué” par l’espionnage américain (publié le 21 octobre 2013)

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Frédéric Bergé