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Les trottinettes et les scooters en libre-service ne pourront bientôt plus être garés n’importe où

La mairie de Paris met en place une redevance sur les trottinettes, les vélos et les scooters dans les semaines à venir. L’objectif affiché est de réaliser à terme des zones de stationnement dédiées. 

L’info

La mairie de Paris a annoncé, jeudi 21 mars, la mise en place d’une redevance sur les scooters, vélos et trottinettes en libre-service dans les semaines à venir. Cette redevance sera exécutoire après le prochain de Conseil de Paris, qui se tiendra lors de la première semaine d’avril. Tous les opérateurs en free-floating (en libre-service et sans stations d’attache) installés à Paris sont concernés.

Ce que ça implique       

Comme le rapporte le Parisien, le système de redevance sera progressif : un opérateur qui gère par exemple moins de 500 trottinettes devra payer 50 euros par an et par engin, mais celui qui en gère plus de 3.000 paiera 65 euros. Pour un véhicule électrique immatriculé en libre-service, comme les scooters, la redevance est fixée à 78 euros pour une flotte de plus de 3.000 véhicules.

L’objectif de cette redevance est de rendre « à terme » obligatoire le stationnement dans des zones dédiées, construites grâce à ladite redevance. « Il sera alors possible de procéder à la verbalisation et à l’enlèvement des véhicules » garés de manière sauvage. 

Selon Jean-Louis Missika, adjoint à l’Urbanisme, 2.500 emplacements doivent être créées « la plupart dans les interstices des arbres ». La mairie souhaite mettre en place un point de stationnement « tous les 150 mètres » soit 1 minute 30 à pied, même si le déploiement du maillage « va prendre du temps ».

Le contexte

À Paris, le nombre d’engins en libre-service est estimé à 15.000. La mairie assure que « le dialogue avec les opérateurs laisse envisager un volume de 40.000 dispositifs en free-floating » dans les prochaines mois, a expliqué Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris. 

C’est pourquoi la municipalité de Paris prend les devants sur la loi nationale retardée à cause d’« un glissement du calendrier parlementaire qui rend très incertains les délais ». Le Sénat à majorité de droite a entamé cette semaine l’examen du texte sur lequel il doit se prononcer le 2 avril, puis le projet ira à l’Assemblée nationale, avant une adoption définitive prévue en juillet.

Source : 
Le Parisien

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Marion SIMON-RAINAUD