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Les taxis volants d’Uber pourraient opérer en France d’ici 2023

Uber avance dans son projet de service de taxis volants. Uber Air pourrait ainsi voir le jour dans quelques petites années ici même, en France. 

Cela fait maintenant presque deux ans qu’Uber parle d’un projet de service VTC (voiture de transport avec chauffeur) dans les airs. En plus d’un drone pour Uber Eats, la société souhaite développer avec Uber Air un réseau de taxis volants.
Nous savions que ce dernier devait lancer des vols de démonstration en 2020, pour, en 2023, proposer les premières courses. Aujourd’hui, nous apprenons qu’en plus de Los Angeles et Dallas, une troisième ville est à l’étude pour rejoindre le casting. Parmi les pays pré-sélectionnés, la France pourrait accueillir Uber Air.

À lire : Uber dévoile un prototype de son taxi volant pour son futur service UberAIR

La France, un choix envisageable ?

Dubaï avait été retenue dans un premier temps pour devenir la première ville internationale de ce service aérien, avant que la transaction n’échoue. En plus de la France, Uber a choisi le Japon, le Brésil, l’Australie ainsi que l’Inde. Une fois installé dans une ville, la société promet un lancement dans les cinq prochaines années. La France semble privilégiée puisque c’est ici qu’Uber a installé son nouveau centre de technologies avancées, notamment en charge de ce projet de taxis volants.
éanmoins, le Japon et plus particulièrement Tokyo semble déjà prêt (ou presque) à accueillir un tel service. Le gouvernement a proposé un projet de taille pour ce mode de transport. Surprise, Uber fait partie des 21 sociétés partenaires. 

Uber air tokyo

Des taxis volants dans Paris. Voilà une idée qui, au moins depuis le Cinquième Élément, nous trotte dans la tête. Et pourtant, difficile d’y croire encore, tant le projet semble toujours se heurter à des limitations techniques. Un rêve qui pourrait bel et bien devenir réalité si Uber réussit à contrer les quelques problèmes et restrictions. Ces derniers sont assez nombreux. 

Un véritable défi

Uber a fait appel à des acteurs majeurs pour la réussite de cette entreprise : des fabricants d’avions, de batteries, d’immobilier et… des spécialistes de la réglementation gouvernementale. Uber doit en effet répondre à deux questions : son ambition est-elle compatible avec la technologie et les lois en vigueur ? En plus, de la barrière psychologique qui devra être dépassée, quelle sécurité peut être mise en place pour un tel transport ? L’accident de la voiture autonome qui a causé la mort d’une piétonne est encore relativement récent et présent dans les esprits.

Uber devrait rendre son verdict sur la ville choisie dans six mois. 

Source :
The Verge

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Camille SUARD