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Les outils numériques ont amélioré la vie de 67 % des Françaises

Coca-cola a mené une enquête sur la relation des femmes avec le numérique. Si elles apprécient ces outils et disent les maîtriser, elles n’auraient pas envie de travailler dans ce domaine.

Les femmes ne sont pas majoritaires dans le monde numérique. Pourtant, elles y ont autant leur place que les hommes et le secteur cherche d’ailleurs à les séduire. A l’occasion de la journée de la femme, le 8 mars prochain, Coca-Cola a réalisée une enquête sur les femmes et le numérique. Et les enseignements sont multiples.

Pour commencer, 67 % des Françaises estiment que le développement des équipements numériques (smartphone, tablette, PC…) a amélioré leur vie personnelle. Elles sont presque autant (66 %) à en tirer les bénéfices dans leur vie professionnelle.

Plus des trois-quarts des femmes actives estiment que les outils numériques permettent de rechercher plus facilement un emploi (88 %), d’organiser son travail plus efficacement (85 %) et d’entretenir un réseau professionnel (80 %) ou encore de créer plus facilement une entreprise (75 %) mais 73 % soulignent également qu’ils peuvent amener à travailler encore davantage et brouillent la frontière entre vie privée et vie professionnelle.

D’autre part, 85 % des Françaises interrogées estiment qu’elles ont autant accès aux équipements numériques que les hommes. Elles sont par ailleurs une écrasante majorité (79 %) à estimer maîtriser aussi bien ces outils qu’eux, qu’il s’agisse des ordinateurs, des smartphones ou des tablettes. Elles sont 10 % à prétendre s’en servir encore mieux.

Interrogées sur les raisons pour lesquelles les femmes maîtriseraient moins bien les innovations numériques que les hommes, celles qui avaient exprimé cette opinion citent avant tout le moindre intérêt des femmes pour ce sujet (73 %) puis des formations différentes selon le sexe, les femmes allant moins vers les formations scientifiques et techniques (34 %). 16 % considèrent ensuite que ces différences de maîtrise entre hommes et femmes sont dues à l’autocensure de ces dernières qui n’oseraient pas utiliser ces innovations numériques. Seules 13 % estiment que les femmes sont « naturellement moins douées avec la technologie ». Du coup, 64 % d’entre elles déclarent ne pas avoir envie de travailler dans une entreprise du domaine numérique.

Les deux tiers des Françaises considèrent enfin que toutes ces innovations numériques n’augmentent ni ne réduisent les inégalités hommes/femmes que ce soit dans le domaine professionnel ou la vie privée.

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Cécile Bolesse