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Le Xircom PortStation USB permet de relier périphériques et PC

Le boîtier de Xircom assure une connexion rapide de périphériques fonctionnant avec une interface différente. Les performances du module Ethernet sont décevantes, bridées, notamment, par le débit d’USB 1.1.

Le PortStation USB, de Xircom, est un boîtier d’extension de ports que l’on connecte au port USB du PC. Ce matériel présente deux intérêts. Le premier est de pouvoir connecter en quelques secondes un portable à des périphériques. Le second est d’augmenter le nombre de ports d’un PC, et donc le nombre de matériels que l’on peut y connecter. Le boîtier est composé de modules que l’on emboîte entre eux à la façon des pièces d’un Lego. La version que nous avons testée comprend un module contenant sept ports USB, un module DB-25 parallèle (pour une imprimante), un module PS/2 avec deux entrées (pour une souris ou un clavier, par exemple), et un module Ethernet 10 Mbit/s (pour une connexion au réseau local). Il est possible d’y ajouter des modules supplémentaires, tels que celui d’un modem RTC. Pour l’instant, les modules RNIS, modem-câble et DSL (Digital Subscriber Link) ne sont pas encore commercialisés. Ils devraient l’être d’ici à la fin de l’année.

Des performances inégales

Nous n’avons rencontré aucun problème lors de l’installation du boîtier. Les performances, quant à elles, diffèrent selon l’opération réalisée. Le débit des données mesuré lors d’une gravure avec un graveur 4X a atteint 600 Ko/s. Ce qui correspond exactement au débit théorique de cette opération. Nous avons également effectué simultanément une gravure et un transfert de fichiers par le module Ethernet. Résultat : lorsque les fichiers sont de taille réduite (quelques dizaines de kilo-octets), l’opération ne pose aucun problème. En revanche, le transfert de documents volumineux (80 Mo) a provoqué l’affichage d’un message d’erreur et l’arrêt du transfert. Néanmoins, la gravure réalisée en mode UDF n’a pas été compromise. Les performances du module Ethernet sont, quant à elles, en deçà de ce que l’on est en droit d’attendre. Le débit des données transférées atteint à peine plus de 4 Mbit/s, ce qui est très loin du débit théorique de 10 Mbit/s annoncé. Cela s’explique, en partie, par les limites de l’interface USB 1. 1. En effet, les matériels USB testés par notre laboratoire atteignent, en moyenne, un débit de 7 Mbit/s, alors que le débit théorique de l’USB 1. 1 est de 12 Mbit/s. Dernier regret : le boîtier ne fonctionne que sur les PC équipés de Windows. Il est donc impossible, par exemple, d’utiliser un clavier ou une souris connectés à un port PS/2 du boîtier, en mode MS-DOS.

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Ludovic Arbelet