Semaine mouvementée pour la famille XML qui accueille trois nouveaux venus. HR-XML SEP tout d’abord, un standard destiné à l’industrie du recrutement en ligne. XML Schema ensuite, la dernière recommendation du W3C pour améliorer la validation de documents à cette norme. Enfin, XAML, une déclinaison du langage destinée aux places de marché et développée par Sun, HP, IBM et Oracle.
XML Schema enrichit la syntaxe du XML
” Aujourd’hui, les bases de données, ERP et autres systèmes EDI savent tous faire la différence entre une date et du texte, mais jusqu’à aujourd’hui, il n’existait pas de standard permettant à un système XML de faire cette distinction “, déclare à Business Wire, l’un des responsables du groupe de travail sur les schémas XML au W3C, Dave Hollander.C’est maintenant chose faite. XML Schema permet en effet d’enrichir les possibilités de description offertes par le XML en proposant un modèle prêt à l’emploi. Celui-ci agit suivant trois axes 😕 Amélioration des fonctionnalités du XML en matière de gestion des dates, des chiffres et d’autres informations spécifiques ;? définition des règles qui régissent la validation des documents élaborés avec des schémas XML.? enfin, la troisième partie d’un schéma type déclare le schéma XML en expliquant notamment en quoi le document diffère du DTD (définition de type de document). Il est important de comprendre que XML Schema enrichit la syntaxe d’un document XML, mais qu’il n’en déclare pas les variables.XML Schema permet par ailleurs à un auteur de déterminer quelle partie du document peut être validée, ou encore d’identifier les parties du document où cette validation s’applique.A titre d’exemple, XML Schema peut véhiculer les informations liées aux possibilités offertes pour régler un achat. Cette souplesse, absente du XML standard, contribue à une meilleure sécurisation des transactions marchandes.XML Schema introduit une flexibilité nouvelle dans l’emploi du XML qui facilitera d’autant l’adoption du langage, pour des projets industriels majeurs.
XAML s’attaque aux places de marché
Ce nouveau venu agit au niveau de l’interopérabilité des plates-formes marchandes. Contrairement à Commerce XML (cXML) qui prend en charge les informations liées aux achats et aux ventes effectuées par les particuliers et les entreprises, XAML
(Transaction Authority Markup Language) se fixe deux objectifs majeurs :
? Etre neutre vis-à-vis de tous les vendeurs ;
? permettre le transport vers un client potentiel de toutes les informations composites nécessaires à un achat global (assurance, transport, livraison, crédit…).Une problématique tout à fait complémentaire de Commerce XML donc, qui se contente, lui, d’intervenir sur lachat et la vente en eux-mêmes.Le langage développé par Sun Microsystems, Oracle, Hewlett-Packard et IBM bénéficie déjà du soutien de quelques places de marché, dont Bowstreet.
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