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Le partage de bandothèques, une opération bien rodée

La mutualisation des espaces de stockage ne touche pas que les baies de disques. Elle concerne aussi les bandothèques. Et pas seulement dans des environnements SAN….

La mutualisation des espaces de stockage ne touche pas que les baies de disques. Elle concerne aussi les bandothèques. Et pas seulement dans des environnements SAN. Sur un réseau local, chaque serveur de sauvegarde peut se voir allouer plusieurs lecteurs et cartouches au sein d’une même bandothèque. En général, cette mutualisation est conditionnée par les outils spécifiques des constructeurs. Surtout si l’entreprise fait coexister des logiciels de sauvegarde différents.La solution ? Connecter sous IP, entre les différents serveurs de sauvegarde et la bibliothèque, une plate-forme hébergeant un logiciel de pilotage. Celui-ci intercepte les requêtes de type ” commande ” émises par les diverses applications et lance les opérations de robotique (montage et démontage des cartouches). DAS chez Adic et ACSLS chez Storagetek représentent donc pour Tivoli, Veritas, Quadratek, Legato et autres Computer Associates l’unique point d’entrée pour les chemins de commande. Un tel procédé implique qu’un module client soit installé sur toutes ces applications de sauvegarde. Les données sont directement envoyées, via des liens SCSI ou Fibre Channel, du serveur vers les lecteurs. Ces derniers sont reconnus et attribués par chaque outil de back up.Ainsi, l’IN2P3, ins-titut du CNRS chargé de coordonner la recherche physique en France, centralise quelque 700 To de données réparties sur six silos Storagetek et accessibles à partir d’une vingtaine de serveurs. Grâce à ACSLS, la bandothèque est partagée par trois applications différentes : Tivoli pour la sauvegarde bureautique, Xtage, une application maison, et HPSS pour stocker les données scientifiques. Le partage des deux premières est assuré par un autre logiciel maison, Diva. “Il centralise les requêtes et gère les droits d’accès aux lecteurs, explique Fabio Hernandez, ingénieur de recherche à l’IN2P3. Il s’adresse ensuite à ACSLS pour demander le chargement de la cartouche. Il ne peut y avoir de conflits de lecteurs entre Tivoli et Xtage d’une part et HPSS d’autre part, puisque Diva connaît les dérouleurs réservés à HPSS. “Neartek se distingue des offres précédentes. LSM, son application, émule auprès des logiciels de sauvegarde des modèles de bibliothèques différents de celui qui existe physiquement. L’idée, qui commence à être mise en application par Adic, étant de découper la bandothèque réelle en autant de bibliothèques virtuelles que l’on compte de logiciels de sauvegarde. Seule condition : ceux-ci doivent reconnaître les différents modèles virtualisés. Soit LSM est hébergé sur un serveur, à l’instar de SDLC et ACSLS, soit il devient une couche supplémentaire ajoutée au système de virtualisation de bande de Neartek, VS Engine. L’Unica, une branche de l’Urssaf, utilise cette dernière configuration. Une vingtaine de serveurs Unix assurent leurs sauvegardes sur une bandothèque 9714 de Storagetek. Celle-ci sert également à stocker les données émanant d’un GCOS 8 de Bull. “ La bibliothèque est divisée en deux, avec trois lecteurs pour chaque environnement, précise Olivier Thomas, responsable de la production informatique de l’Unica. La sauvegarde liée au grand système passe par VS Engine.

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La rédaction