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Le compact tout-terrain selon Kodak

Le Z1015 IS conjugue zoom puissant, grand-angle et stabilisation optique avec, cerise sur le gâteau, la gestion du RAW.

A mi-chemin entre un compact et un bridge, le petit nouveau deKodak, le Z1015 IS, est un bébé de 10 mégapixels à la visionlarge et au regard perçant. Grand-angle et zoom x15 pour son objectif28-420 mm (en équivalent 24×36), Kodak semble avoir mis le paquet surl’amplitude optique, ce qui n’est pas pour nous déplaire. D’autant quele suffixe IS annonce une stabilisation optique dont on saitqu’elle est le procédé le plus abouti pour atténuer les heurts etmouvements parasites.

On espère que le géant dela photo a daigné porter autant d’attentions au capteur dix mégapixels de cet appareil qu’à ses capteursprofessionnels. A l’inverse de nombre de ses concurrents -Canon,Nikon, Panasonic, Olympus, etc.-, Kodak ne communique pas sur lanature de son processeur de traitement d’image, une pièce de plus enplus importante au sein des appareils photo. Espérons que le couplecapteur/puce de traitement d’image fonctionne à l’unisson, Kodak pêchantgénéralement (parfois beaucoup) dans les moyennes et hautessensibilités. Rayon rapidité, Kodak semble confiant, puisqu’il annonceun temps de latence inférieur au vingtième de seconde.

Le joker du Z1015 IS est peut-être la gestion du format RAW,plutôt rare sur les compacts et plus particulièrement auprès d’unconstructeur orienté grand public. Ce format de fichier, le négatifbrut du capteur, offre de plus grandes latitudes de développementnumérique et accepte des retouches non destructives. S’il estsurprenant de voir Kodak proposer ce format, nous n’allonscependant pas bouder notre plaisir de voir ainsi offrir auxutilisateurs un peu tatillons la possibilité de développer leursclichés, les soucis liés à la chimie et l’irréversible destruction dumédia en moins!

A l’instar des modèles précédents de la marque au blason jaune etvermillon, ce boîtier filme en «petite» HD, à savoir en 1280x720pixels à 30 images par seconde. Si par le passé la qualité d’encodages’est souvent révélée moyenne, il est appréciable que des constructeurspoussent un peu plus loin que l’antédiluvien mode VGA afin deprofiter un peu de ces écrans plats qui fleurissent partout dans lessalons.

Prévu pour la fin du mois de septembre à 300 euros, ce petit nouveau a de solidesarguments techniques pour lui, espérons que Kodak saura transformerl’essai.

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Adrian BRANCO