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L’archivage électronique répond aux obligations légales

Si, par le passé, on déposait les documents importants auprès des banques, la dématérialisation impose aujourd’hui d’autres principes d’archivage, mais toujours avec le même souci de sécurité. CDC Zantaz propose un archivage électronique sécurisé en ligne.

Créé le 26 avril 2001, CDC Zantaz est une joint-venture détenue à 55 % par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et Zantaz, une société californienne spécialisée, depuis 1996, dans l’archivage des données électroniques. Cette association traduit le principe de la dématérialisation du papier vers les supports électroniques et de la nécessité de stocker des documents de manière sécurisée, afin de pouvoir répondre à des obligations légales, comme la fourniture de pièces électroniques notariées.

Un coffre-fort électronique

“Le métier de tiers archiveur électronique est dans le prolongement direct des valeurs de la Caisse des dépôts, qui sont la neutralité, l’éthique et la confiance (foi publique)”, explique Yann Boaretto, président de CDC Kineon, filiale dédiée au financement et au montage des développements Internet et innovation de la Caisse des dépôts. Aux États-Unis, l’essor de Zantaz a été facilité par le fait que la SEC (Securities and Exchange Commission), équivalent de la COB, impose que les transactions financières soient stockées pendant trois ans sur des supports non réinscriptibles par un tiers de confiance. Lancée en France en septembre dernier, l’offre de CDC Zantaz, Digital Safe Center, inaugure la notion de coffre-fort électronique, déclinée en version traditionnelle de l’archivage et en version en ligne, qui impose une sécurisation de la messagerie. Un point crucial puisque “plus de 75 % des informations essentielles à la vie de l’entreprise sont échangées via la messagerie”, révèle une étude du GartnerGroup.Pour fournir son offre de services, CDC Zantaz repose sur les locaux informatiques de la Caisse des dépôts. Elle dispose de trois sites. Un site primaire et un site secondaire avec une redondance complète en frontal et un serveur d’infrastructure. Un troisième site, distinct géographiquement, traite la sauvegarde.L’ouverture d’un site à Bordeaux est prévue pour la fin 2002. Même si le taux de disponibilité du service est moins fort que celui qui est imposé aux opérateurs télécoms, l’infrastructure mise en ?”uvre est lourde. “Sur le plan de la sécurité, les sites ont déjà été audités”, indique Jean-Marc Rietsch, vice-président de CDC Zantaz. Les accès physiques et logiques sont étroitement surveillés. Outre la duplication des centres de traitement et des données sur trois sites distincts, un exemplaire supplémentaire des données est archivé sur bandes et sur supports optiques Worm (Write once read many) en cas de demande spécifique du client. Les flux de communication sont sécurisés au niveau de la liaison avec chaque client par une liaison spécialisée (LS) sécurisée ou un client VPN. Aux États-Unis, l’authentification s’effectue à trois niveaux : par un mot de passe, par une authentification forte à base de jeton ou via des certificats X509. Le premier niveau étant très faible, il ne sera pas mis en ?”uvre en France.

De nombreux partenaires à l’appui

Un contrôle d’intégrité est opéré pour chaque e-mail archivé. Leur restitution est très rapide. Zantaz traite 21 millions d’e-mails par jour et a développé un moteur d’indexation qu’il estime être parmi les plus puissants du marché. Le coût revient à 15,2 E par mois par utilisateur pour 35 mails de 100 Ko par jour. Enfin, CDC Zantaz s’appuie sur de nombreux partenaires, à l’instar de Certplus, Certinomis, CertEurope, Click & Trust, ou encore, Dictao.

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Olivier Ménager