L'Anvar moins généreuse à l'égard des TIC
Avec 301 millions d'euros investis en 2002, l'Agence nationale pour la valorisation de la recherche a renforcé son soutien aux PME innovantes. Mais pas à celles des Technologies de l'information et de la communication.
L'Anvar (Agence nationale pour la valorisation de la recherche) détient un rôle-clé en ces temps de conjoncture morose. Alors que les business-angels et les fonds d'amorçage font défaut, c'est elle qui investi les
premiers deniers pour aider un chercheur à créer son entreprise. En 2002, les aides financières accordées aux toutes jeunes entreprises ont progressé de 10 %, par rapport à 2001, pour atteindre 301,1 millions d'euros.L'Anvar serait donc bel et bien présente aux côtés des porteurs de projet. C'est en tout cas le message que Philippe Jurgensen, le PDG de l'organisme, a voulu faire passer, lors de la présentation du rapport d'activité à la presse.
Pourtant, force est de constater que l'Anvar, au même titre que les investisseurs privés, se montre plus frileuse à l'égard des sciences de la vie et des TIC (Technologies de l'information et de la communication).Les montants allouées aux TIC, en 2002, ont chuté de 8,7 % par rapport à l'année précédente. Ainsi 72,3 millions d'euros ont été investis, contre 79,2 millions d'euros en 2001. Le nombre de projets financés a également
baissé : l'année dernière, ils ont été 722 à recevoir l'aide de l'Anvar, contre 754 en 2001.