LANDesk Management Suite 7 propose les grandes fonctions habituelles de la gestion de parc informatique : inventaire, télédistribution, gestion de licences, migration d’OS… Elle se présente sous la forme d’un serveur
central qui communique avec les postes clients équipés d’agents LANDesk d’environ 420 Ko.
Configuration : des prérequis matériels et logiciels importants
Si le processus d’installation de la suite et de sa base de données associée ne pose aucun problème, les prérequis logiciels sont importants. Le serveur, avec 512 Mo de RAM, doit être équipé de Windows 2000 Server ou Advanced
Server avec le service pack 3, de IIS 5 (pour utiliser la console web) et de la plate-forme .NET. Les postes clients doivent posséder, au minimum, 64 Mo de RAM et disposer d’un OS Microsoft (Windows 98, NT, 2000, XP ou, à l’occasion de cette
nouvelle version, Mac OS X). L’installation des agents sur les PC s’effectue soit manuellement, soit par une connexion sur le serveur LANDesk depuis le poste client, soit par Push, en téléchargeant l’agent sur les stations clients, ou par des
scripts de connexion: des profils types sont affectés à des groupes d’utilisateurs qui, dès leur connexion sur le serveur LANDesk, recevront les agents. La mise en ?”uvre de ces méthodes est facilitée par la présence d’assistants.
Prise en main : économiser la bande passante
Une fois l’agent installé, l’inventaire matériel et logiciel est mis en route. Il peut prendre quelques secondes, ou plus d’une minute suivant la taille du système. Même si les données envoyées sur le serveur sont peu volumineuses
(environ 120 Ko), LANDesk 7 introduit une nouvelle technologie pour réduire les flux d’informations. En cas de nouvel inventaire, seuls les changements sont envoyés vers le serveur, ce qui, dans le cas d’un parc de plusieurs milliers de PC,
génère des économies importantes de bande passante. Les résultats peuvent être consultés depuis la console client-serveur ou depuis celle accessible par un navigateur. Cette dernière présente un affichage moins détaillé, mais suffisant dans la
majorité des cas. Lors de notre test, la console web n’a pas présenté l’occupation des emplacements des barrettes mémoire, à la différence de la version client-serveur. Elle affichait cependant la quantité de mémoire RAM correcte. Cette nouvelle
version de la suite offre des procédures de télé-distribution plus évoluées. Elle prend en effet en compte les packages .msi, qui ont l’avantage de ne nécessiter aucune intervention manuelle (image du disque, installation du nouveau logiciel, puis
autre image), lors de l’installation du package. Nous avons testé le déploiement de la suite Office 2000 sur un poste XP.Le script de télédistribution a été créé assez facilement, à l’aide de l’assistant. Le poste destinataire a copié le package sur son disque dur et l’a exécuté automatiquement. La phase finale de l’installation s’est poursuivie pendant
quelques secondes lors de la première utilisation d’Office.
Notre avis : une évolution en souplesse
Dernier élément, la gestion des licences a été entièrement revue pour offrir plus de souplesse. L’inventaire des licences s’effectue par l’agent local. Ces informations ne sont retransmises au serveur qu’à l’occasion d’un inventaire
matériel ou logiciel. Un requêteur dresse ensuite l’état des lieux et permet même d’interdire l’exécution d’une application en cas de programme ‘ pirate ‘ ou de dépassement de licence. LANDesk introduit
aussi le concept de ‘ rétrogradation ‘. Cette notion, sans base légale, consiste à ‘ prélever ‘ plusieurs licences inemployées d’un logiciel pour les
affecter à un autre plus utilisé.En résumé, les améliorations de LANDesk 7 ne constituent pas une révolution, mais offrent plus de souplesse dans le maniement du logiciel et permettent de réelles économies dans la gestion d’un parc logiciel et matériel.
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