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Lancement d’un nouveau service de partage de fichiers : Kim Dotcom est-il sérieux ?

Le fondateur de Megaupload vient à nouveau d’annoncer le lancement d’une plateforme de partage entièrement chiffrée. Il faut cependant rester prudent face à la multiplication des effets d’annonces de l’Allemand ces dernières années.

Kim Dotcom ne s’avoue pas vaincu. L’emblématique fondateur de Megaupload a annoncé dans un tweet publié le 6 juillet qu’il travaillait à la conception d’un nouveau site de partage de fichiers. Il proposerait 100 Go de stockage gratuit, le chiffrement des fichiers, la synchronisation entre appareils et aucune limite de transfert.

Comme l’explique TorrentFreak, Kim Dotcom n’a pas encore donné de nom à ce nouveau projet. Il est pourtant en développement depuis presque un an. L’Allemand en parlait en effet déjà en août 2015, juste après que sa nouvelle société Mega a été racheté par une entreprise chinoise.

Un habitué des effets d’annonce

Kim Dotcom est un habitué des effets d’annonces tonitruants. Mega n’a ainsi jamais connu le succès de feu Megaupload et son service de chat chiffré n’a jamais « tué Skype », comme il le souhaitait.

En janvier 2014, il avait également lancé la plateforme de partage musical Baboom, tweetant alors à la RIAA, l’association défendant les intérêts de l’industrie du disque aux Etats-Unis, que ce serait « sa tombe ». Deux ans et demi après, force est de constater que la RIAA existe encore et que Baboom est loin d’avoir rencontré son public, à l’heure de la toute-puissance des services de streaming.

Un flop aussi en politique

Difficile de comptabiliser les flops accumulés par Kim Dotcom depuis la fermeture de Megaupload. Désormais extradable de la Nouvelle-Zélande où il réside vers les Etats-Unis, il avait également lancé en 2014 son parti politique. Il promettait ainsi de dépasser les 5 % des voix aux élections suivantes.

Mal lui en a pris, son Internet Party, associé au Mana Movement, n’avait réalisé qu’un score de 1,42 %, n’obtenant ainsi aucun siège à la chambre des représentants néo-zélandaise, malgré un investissement personnel équivalant à 2,2 millions d’euros. Un flop. 

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Jean-Sébastien Zanchi