Passer au contenu

L’alliance de l’informatique et du médical

Le DEA d’informatique médicale et des technologies de la communication de Paris regroupe des informaticiens et des étudiants du monde de la santé. But : leur donner une véritable culture polyvalente.

L’objectif principal du DEA d’informatique médicale et des technologies de la communication de Paris est simple : offrir à ses étudiants une double compétence. “A l’exception d’un DESS délivré à Rennes, nous proposons la seule formation française d’informatique médicale de ce niveau, constate Patrice Dégoulet, coordonnateur du DEA et chef du département d’informatique hospitalière de l’hôpital Pompidou. Nous voulons que nos étudiants aient accès à toutes les connaissances actuelles en la matière.” Les cours concernent l’analyse et la mise en place de projets de santé, l’imagerie médicale (échographie, radiologie, endoscopie, etc.) ou encore la bio-informatique.Deux réunions pédagogiques annuelles permettent une mise à jour régulière du cursus. Des éléments comme la bio-informatique, les systèmes de conduite de projets et même le BtoC et le BtoB se traduisent ainsi dans l’enseignement par des évolutions des cours.

Vocation première : former des chercheurs

Un tiers des étudiants est issu d’une faculté de sciences et un tiers d’écoles d’ingénieurs informatiques. Comme l’admission se fait sur dossier et entretien de motivation, ces informaticiens doivent d’abord obtenir un certificat en sciences biologiques et médicales (Cnam et universités). Un dernier tiers d’étudiants a, quant à lui, suivi des études de vétérinaire, de dentiste, de pharmacien ou, encore, de biologiste. Logiquement, ils reçoivent une mise à niveau informatique de deux semaines. Comme tous les DEA, celui-là a pour vocation première de former des chercheurs. Et c’est effectivement la voie choisie par un tiers des diplômés. Mais d’autres lui préfèrent les services de R&D de l’industrie. Le stage de fin d’études d’une durée de six mois qui sanctionne le diplôme s’effectue d’ailleurs en laboratoire de recherche public aussi bien que dans un service de R&D chez un industriel. Un ancien est même devenu directeur informatique hospitalier. Les besoins en informatique de santé sont importants et les étudiants se dirigent aussi vers les métiers de la télémédecine, du réseau, de l’informatique des caisses, etc.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Emmanuelle Delsol