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La Société mobile de l’information, selon Nokia

La Société mobile de l’information, selon Nokia Numéro un mondial pour les infrastructures et les terminaux de réseaux mobiles, Nokia a évidemment l’ambition d’être l’acteur majeur de ce qu’il appelle ” la Société mobile de l’information “.

Rien qu’en France, le constructeur finlandais réalise dès à présent un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 6 milliards de francs. C’est le résultat de trois lignes d’activité 😕Nokia Mobile
Phones pour les terminaux mobiles ;?Nokia Networks pour les infrastructures de réseaux mobiles et fixes. Cette division a déjà équipé la plupart des opérateurs du marché : Bouygues Télécom (GSM 1800), Cegetel (GPRS), Dolphin Telecom (TETRA), France Télécom Mobiles (plate-forme WAP), Colt (transmission), SNCF (transmission), Sanef (PMR), Tele2 (commutation), Linx Telecom (commutation), Sita, Easynet (ADSL) et Kaptech (ADSL) ;? et Nokia Internet Communications pour la protection de réseaux, les solutions de VPN et la bonne fluidité de bout en bout des contenus Internet.Mais à l’aube du GPRS et de l’UMTS, Nokia compte également renforcer en France ses activités de recherche & développement. Il vient ainsi d’ouvrir un centre d’intégration pour les systèmes mobiles de 3e génération.À vocation mondiale, ce centre assistera les clients dans l’intégration des produits tels que les Nokia Charging Gateway and Charging Centers, les plates-formes et produits Nokia pour l’Internet mobile, les systèmes OSS et les serveurs de messagerie multimédia dans leurs c?”urs de réseau.Il développera des solutions complètes pour la fourniture de services et d’applications multimédias. Sa mission sera d’aider les opérateurs à dégager rapidement de la valeur à partir de leurs réseaux. Ses compétences couvriront le GSM, le GPRS, le WCDMA, l’EDGE ainsi que l’ADSL, avec en ligne de mire un c?”ur de réseau ” tout-IP ” géré par IPv6. Ce centre devrait employer une centaine de personnes dans un délai d’un an.Nokia installe également en France son laboratoire mondial d’essais d’interopérabilité entre ses propres éléments de réseaux 3G et ceux des autres constructeurs. Ce laboratoire donnera la possibilité d’accéder à la technologie Nokia avant son lancement définitif sur le marché.Quelle est alors cette Société mobile de l’information que Nokia nous prépare ? C’est la société, explique Paul-Henri Ferrand, directeur général de Nokia Networks en France, dans laquelle chacun pourra disposer d’une information personnalisée partout et à tout moment. C’est un monde tourné autour des mobiles, et non plus du PC, obligeant tous les fournisseurs de services à se reconfigurer.Les opérateurs mobiles ne se contenteront plus de proposer quelques dizaines de services. Ils proposeront des centaines, voire des milliers de services, segmentés et verticalisés en fonction des styles de vie de chacun.

De nouvelles sources de revenus pour les opérateurs

On passera d’un terminal qu’on écoute dans une main à un terminal qu’on regarde et qu’on manipule à deux mains. On le regardera pour des visiophonies, pour l’échange d’e-mails vidéos et de photos numériques personnelles prises sur le vif. On le regardera même pour des émissions télé. Des chaînes de TV, prophétise Paul-Henri Ferrand, vont filmer spécialement pour les mobiles de 3e génération.Le revenu voix par abonné va sans doute diminuer. Il ne devrait plus être que de 30 euros en moyenne par client à l’horizon 2011. Mais d’autres sources de revenus seront proposées aux opérateurs : les appels vidéos, les messageries vidéos, les téléchargements de cartes postales et de musique, la publicité, le parrainage, les commissions, les droits sur le contenu et l’utilisation… Ces nouveaux revenus contribueront pour moitié, au moins, aux recettes générées par les abonnés.En tant que fournisseur d’équipements et de solutions, Nokia va pour sa part privilégier trois familles de services 😕 les communications de personne à personne (messageries, chats multipoints, forums, annuaires, SMS enrichi avec des images fixes…) ;? la fourniture d’informations personnalisées et localisées (où est le MacDo le plus proche ? quand passe le prochain bus ?) ;? et les solutions d’Internet mobile pour les entreprises de type ” l’intranet dans sa poche “.Ces trois familles de services seront construites sur cinq standards de base : Bluetooth pour la connectique locale, WAP pour l’Internet mobile, Symbian pour le système d’exploitation des terminaux (et non pas Windows CE) ; SyncMl pour la synchronisation et la duplication des bases de données, et Met & Mobey pour la sécurisation des transactions en ligne.Cette Société mobile de l’information se prépare dès maintenant. “Les opérateurs, insiste Paul-Henri Ferrand, ne doivent pas attendre les technologies qui arriveront demain. Ils doivent s’emparer des technologies disponibles aujourd’hui et miser sur leur évolutivité. Ils ont intérêt à lancer le GPRS le plus rapidement possible. Car le GPRS préfigure la mobilité de 3e génération.”Nokia promet de livrer les réseaux GPRS les plus rentables. Il revendique les temps de développement les plus courts de l’industrie. Dès à présent, il affirme avoir capté 40 % du marché mondial du GPRS, dont Cegetel en France. Ses ambitions sont du même ordre pour la 3e génération. “Dès à présent, souligne le directeur général de Nokia Networks en France, nous mettons en place des capacités de fabrication énormes pour la 3G” (www.nokia.com).

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La rédaction