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La Russie choisit la Chine plutôt que les Etats-Unis pour explorer la Lune

Tournant le dos à la NASA, Moscou vient de sceller une alliance scientifique avec Pékin. Il s’agit notamment d’installer une présence humaine durable sur la Lune d’ici une quinzaine d’années.

Les agences spatiales russe et chinoise ont signé cette semaine un accord pour établir une Station scientifique internationale sur la Lune. L’objectif est de créer des installations sur et en orbite autour de la Lune.

L’Europe aussi est intéressée

Le programme débuterait par des missions robotiques au début des années 2030, puis par l’établissement d’une présence humaine durable dans les années 2036 à 2045. La Chine avait déjà fait par de son intention de construire une base au pôle sud de la Lune, près de vastes réserves de glace. L’agence spatiale européenne (ESA) a déjà fait part de son intérêt pour les  missions chinoises et souhaite y participer.

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Est-ce la fin d’une coopération historique ?

L’annonce russe intervient dans le contexte de la confirmation par la présidence de Joe Biden du plan Artemis, qui prévoit de renvoyer des astronautes de la NASA sur la Lune. L’agence américaine souhaite également établir une base lunaire.  Des accords bilatéraux avec d’autres agences spatiales ont déjà été signés mais pas avec la Russie.

Moscou avait pourtant collaboré avec succès avec les États-Unis et d’autres partenaires durant plus de vingt ans à l’exploitation de la Station spatiale internationale. Mais la Russie estime que le contenu des accords du programme Artémis étaient trop centrés sur les intérêts américains. Ce divorce annonce peut-être la fin d’une coopération spatiale historique.

Source : Ars Technica

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Amélie CHARNAY