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La double compétence gagne les filières généralistes

Les entreprises s’intéressent de plus en plus aux formations où les étudiants manifestent la volonté d’acquérir une double compétence.

Sortir des sentiers battus. C’est la volonté de nombreux DRH en quête d’ingénieurs d’études, de commerciaux, de consultants ou de jeunes chefs de projet informatiques. Ils scrutent les filières scientifiques (chimie et mathématique, de préférence) et commerciales afin d’identifier et de recruter de nouveaux éléments. D’autant que les organismes de formation se sont mis au diapason de la double compétence. En témoignent Europstat ou encore Syseca, deux SSII en quête de bacs + 4 ou 5, quelle que soit leur spécialité. “Tout diplômé qui change de filière a envie de réussir. Il s’implique encore plus dans son travail “, se réjouit Philippe Sarres, responsable des ressources humaines chez Syseca. Les jeunes recrues suivent pendant deux ans une formation Fidjit (Formation à l’informatique des jeunes ingénieurs et techniciens), en alternance avec le travail en entreprise. Tendance entendue par les grands établissements parisiens, qui colorent de technologie leurs formations. HEC Paris propose, en tandem avec l’Ecole des mines de Paris, un mastère en management des systèmes d’information et de technologies pour les étudiants du troisième cycle général. Autre initiative, celle de l’Ecole centrale de Paris, qui vient d’ouvrir un mastère spécialisé en technologie et management. En dehors de l’Ile-de-France, les IUT et les écoles supérieures de commerce (ESC) ont pris, elles aussi, le train en marche. A l’exemple de Grenoble, Toulouse et Nantes, où les étudiants sont branchés NTIC. Un mouvement que soutiennent les entreprises locales. L’établissement grenoblois fait référence avec son mastère e-business. Monté en partenariat avec IBM, il forme des étudiants (bac + 5, sauf dérogation ) à la mise en ?”uvre des technologies Internet. L’acquisition d’une double compétence technique et commerciale devient un passage obligé aussi bien pour les étudiants que pour les entreprises. Surtout lorsqu’elles décident de mettre en ?”uvre un PGI ou un site Internet. Des chantiers qui réclament que le technicien et l’utilisateur parlent le même langage.

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Eliane Kan