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Knowledge Discovery System, le cheval de bataille de Lotus

Domino cède le devant de la scène à Knowledge Discovery System, une solution de travail collaboratif permettant d’intégrer la gamme Lotus. L’éditeur a aussi confirmé qu’il proposerait une partie de son offre en mode ASP pour s’attaquer au marché des PME.

L’édition 2001 de Lotusphere a été l’occasion pour Al Zollar, p.-d.g. de Lotus, de démentir tout projet de restructuration de son entreprise. Il a vite expédié ce sujet pour insister sur le lancement de Knowledge Discovery System (connu sous le nom de code Raven), l’extension de l’offre ASP et la montée en puissance de l’e-learning. Si le dernier thème ne semble être qu’un effet d’annonce, les démonstrations de Lotus iNotes Web Access, de K-station et de Discovery Server ont séduit les nombreux utilisateurs présents. Il faut dire que Discovery Server avait déjà été dévoilé à l’occasion du dernier Lotusphere de Berlin et que tout le monde commençait à s’impatienter.

Tahoe, de Microsoft, n’a qu’à bien se tenir !

Plus modulaire, l’offre de Lotus s’articule autour de la gestion de la connaissance, nouveau fer de lance de l’éditeur. Elle comprend un générateur de portail, K-station, qu’Emmanuel Obadia, directeur marketing de Lotus France, n’hésite pas à comparer à Plumtree, ténor du marché. Autonome, cet outil intègre les modules de Lotus tels que iNotes ou QuickPlace, à l’aide de ” portlets “. Il peut aussi se connecter à Microsoft Exchange, aux ERP existants ou aux autres applications.Mais, le produit le plus attendu est sans doute le Discovery Server – deuxième volet du projet Raven -, qui vient alimenter K-station. Ce serveur est capable d’agréger et de catégoriser automatiquement toute l’information de l’entreprise en fonction du nombre de fois où le salarié se connecte à un espace thématique de l’Intranet, ce qui constitue une grande innovation. Plutôt que de gérer, d’un côté, des informations et, de l’autre, des utilisateurs, Discovery Server lie les deux selon l’affinité d’un utilisateur pour un concept donné. Cette offre est un sérieux concurrent du projet Tahoe, de Microsoft. “Dans ce domaine, nous sommes sereins puisque nous avons trois ans d’avance sur Microsoft”, assure Emmanuel Obadia.L’accès multicanal à l’ensemble des informations disponibles sur les plates-formes Lotus est maintenant possible grâce à Lotus Everyplace Server. Everyplace Access agit, lui, comme une passerelle entre l’existant Domino ou K-station et un terminal mobile WAP, qui permet aux utilisateurs itinérants de consulter leur compte. Everyplace Sync, pour sa part, autorise la synchronisation entre des éléments tels que l’agenda ou le compte e-mail, et Everyplace Enterprise propose un environnement de développement pour ouvrir les applications existantes au WAP.Le deuxième axe de développement annoncé lors de Lotusphere est la location en ligne d’applications et la fourniture de services Web.

Le mode ASP, pour séduire les PME

Ainsi, Solution Pack vient de s’enrichir de quatre modules, regroupés dans Lotus Collaboration Services. HomePage Services permet d’accéder plus facilement aux autres services. Connect Client affiche la liste des utilisateurs connectés et autorise l’ouverture d’une session Sametime. Meetings est un calendrier partagé, et Workspace reprend les fonctionnalités de QuickPlace. La redondance avec une partie des fonctionnalités d’ASP Solution Pack n’est pas innocente. Elle permet à Lotus de commercialiser ses produits sous une nouvelle marque Internet qui n’entre pas directement en compétition avec son réseau de distribution actuel.

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Frédéric Bordage