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Kaptech, opérateur du réseau Lumière

La ville de Besançon a confié pour 3 ans à Kaptech l’exploitation de son réseau métropolitain Lumière (70 km de câbles, 1000 km de fibres optiques, 80 sites desservis), utilisé jusqu’ici par 7 groupes fermés d’utilisateurs.

Le contrat a été remporté sur appel d’offres face à France Télécom et Cegetel, notamment grâce à une offre tarifaire mettant l’accès 2 Mbit/s à 6 500 francs ht par mois contre 8 000 francs pour Cegetel et 15 000 francs pour France Télécom.Outre l’exploitation technique du réseau, Kaptech s’est vu confier la mission d’interconnecter les 7 groupes fermés d’utilisateurs (la Ville, la Défense, le CHU, l’université de Franche-Comté, la CCI, le conseil régional et le conseil général). C’est d’ailleurs le désir de mettre fin aux groupes fermés d’utilisateurs qui a motivé pour des raisons strictement réglementaires le recours à un opérateur télécoms autorisé, les collectivités locales n’étant pas admises en effet à exploiter des réseaux ouverts au public.Outre cette interconnexion, Kaptech devra également mettre le réseau Lumière à la disposition des entreprises bisontines, et par conséquent étendre celui-ci dans un certain nombre de zones industrielles périphériques. En conséquence, Kaptech installera 4 commutateurs ATM de Marconi (ex-Fore Systems) supplémentaires, en sus des 7 systèmes déjà existants.L’opérateur, comme on sait, a commencé de déployer des réseaux métropolitains fibres optiques de 5 à 40 km dans une vingtaine de villes françaises. Ces réseaux seront interconnectés par un réseau national exploité en propre, qui les reliera également aux commutateurs d’abonnés de France Télécom de ces mêmes villes. À ce jour, seul le réseau métropolitain de Bordeaux (une dizaine de km) est opérationnel. Mais tous les autres sont déjà en construction.Besançon, où Kaptech compte déjà une quarantaine d’entreprises clientes en téléphonie longue distance, était comprise dans ces villes-cibles. Mais le projet de réseau métropolitain y avait été retardé en attendant que la Ville se soit prononcée.Le réseau Lumière, qui avait profité en 1995 du label Autoroutes de l’information, était exploité jusqu’ici sous le régime de la copropriété par ses différents utilisateurs, à hauteur de leurs investissements respectifs ( www.besancon.com) ( www.kaptech.com).

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La rédaction