Passer au contenu

Jeux émulés : Nintendo fait la chasse aux sites d’hébergement pirates

Nintendo a dans le collimateur le propriétaire de deux sites Internet servant de plates-formes de téléchargement gratuites de vieux jeux NES pour émulateur. Le géant japonais entend protéger ses propriétés intellectuelles à tout prix.

On ne plaisante pas avec la propriété intellectuelle chez Nintendo. Le géant nippon mène une action en justice contre deux sites internet mettant gratuitement à disposition des internautes, des ROM de ses vieux jeux. Il s’agit de LoveRetro.co et LoveROMS et qui sont – a priori et aux dires de Big N – détenus par la même personne (ou le même groupe de passionnés). Le premier site a déjà fermé ses portes et n’est plus du tout accessible ; le deuxième, lui, a purement et simplement retiré tous les fichiers ROM des jeux de ses pages, comme annoncé sur Facebook et sur la page d’accueil du site.

100 millions de dollars de dommages et intérêts

Nintendo considère que les détenteurs des sites « ont assuré un service de piratage en bafouant les droits de Nintendo. Ces personnes ne sont pas des joueurs occasionnels mais bien des individus conscients qu’il y a des règles concernant la propriété intellectuelle portant sur les jeux Nintendo, et de l’industrie du jeu vidéo en général ».

À lire : Le piratage de la Nintendo Switch suscite confusion et zizanie

Suites à ces plaintes, Nintendo pourrait être en droit d’exiger jusqu’à 100 millions de dollars de dommages et intérêts, considérant le nombre de jeux qui étaient accessibles illégalement sur ces deux sites (150 000 dollars par jeu et 2 millions pour chaque violation de marque déposée).

Il est toutefois bien plus probable que le géant demande la fermeture des sites et demande à mettre la main sur les noms de domaine pour prévenir toute réouverture de LoveRetro et fermer définitivement LoveROM.

Un combat de longue haleine

Nintendo s’est également récemment attaqué au site GitHub, une plate-forme hébergeant des projets de développement. La raison ? La présence d’un émulateur de Game Boy Advance pour navigateur Internet, codé en Java Script, au sein duquel plusieurs jeux comme Super Mario Advance, Legend of Zelda ou encore Dragon Ball Z étaient accessibles. Pour éviter toute poursuite, GitHub s’est exécuté et l’émulateur a disparu corps et bien des serveurs. Mais comme le souligne le site TorrentFreak, cet émulateur n’est pas le seul disponible sur la Toile (ou sur GitHub) et Nintendo va avoir du pain sur la planche s’il souhaite tous les faire disparaître…

Source :
TorrentFreak

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Aymeric Siméon