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Jean-Pierre Polèse (Diagnostic Environnement Protection)

‘ Avec Apple, nous avons moins de problèmes de sécurité. ‘

Bien que n’appartenant pas au monde du graphisme ou de l’éducation, l’entreprise DEP utilise principalement des Mac. Fan d’Apple, Jean-Pierre Polèse, son président, n’en reste pas moins pragmatique.Décision informatique : Spécialiste du diagnostic environnemental dans le bâtiment (amiante, plomb, sécurité incendie, etc.), DEP n’a pas le profil type des utilisateurs de Mac, généralement issus du monde
du graphisme ou de l’éducation. Comment Apple est-il entré dans votre entreprise ?



Dès la création de l’entreprise en 1992, L’informatisation a démarré avec Apple. Le gérant de l’époque avait choisi de créer la base de données de l’entreprise avec 4D [alors disponible uniquement en environnement Mac,
NDLR].
Au début, nous ne disposions que de cinq stations de travail Apple. Aujourd’hui, nous avons cent quatre-vingt Mac, sur une quinzaine de sites : eMac, Mac mini, iMac, mais aussi quelques portables iBook et PowerBook. Où trouve-t-on des Mac dans votre entreprise ?


A peu près dans tous les services. Tous nos serveurs sont des Xserve, sauf celui hébergeant la comptabilité Sage. De même, la plupart de nos postes de travail sont des Apple, que ce soit à l’accueil, sur notre plateau de prise de
rendez-vous, sur les postes de saisie de rapports ou ceux de direction. En revanche, les salariés utilisant AutoCAD [logiciel de DAO édité par Autodesk, NDLR] travaillent sur PC. Nous nous sommes également équipés d’une centaine
de tablettes PC de marque Fujitsu Siemens. Lorsque c’est possible, nous préférons Apple, mais nous ne sommes pas sectaires. Quels sont les points forts et les points faibles d’Apple ?


Son point fort est indéniablement le design. Notre équipe administrative est essentiellement composée de femmes, et Apple les séduit dès le premier contact. Outre l’équipement, nous avons conservé des adresses de messagerie sous la forme
[email protected]. Elles intriguent, incitent à l’attention, se retiennent facilement. Apple est perçu comme un signe de modernité et d’originalité. Par ailleurs, nos configurations ne sont pas plus chères que si nous choisissions des plates-formes PC,
avec un investissement de 600 euros environ par poste.


Sans oublier la sécurité. Avec Apple, nous avons moins de problèmes de sécurité que les utilisateurs de PC, et sommes très peu sujets aux virus, spams et autres attaques de ce type. En revanche, il est vrai que l’offre logicielle est
moins fournie que sur PC, et que certains logiciels, même s’ils tournent effectivement sur plate-forme Mac, y sont moins performants. C’est pour cette raison qu’une partie de nos services techniques utilise des PC, tout comme la comptabilité et la
paye. Le rapprochement Intel-Mac : une bonne ou une mauvaise nouvelle ?


Définitivement une bonne nouvelle. On espère que ce rapprochement évitera certains effets collatéraux. Et surtout, nous espérons, à terme, utiliser sur les futures plates-formes Mac l’offre logicielle existant sous PC. N’avez-vous jamais envisagé de choisir des PC pour votre parc ?


Si, en 2002. Lorsque nous avons eu quelques inquiétudes sur le positionnement d’Apple, très axé sur le grand public à cette époque. Apple a alors annoncé ses premiers serveurs en rack Xserve, ce qui nous a rassurés sur son investissement
dans le monde de l’entreprise. Nous avons également envisagé d’adopter un PGI, ce qui aurait nécessité de passer au PC. Au final, nous avons réussi à moderniser notre système informatique tout en conservant nos Mac, grâce aux évolutions du langage
4D et aux efforts de notre prestataire de développement Topics.


Aujourd’hui, migrer sur des plates-formes PC nous demanderait plus d’efforts que rénover nos postes Apple. Quoi qu’il en soit, si nous apprécions Mac, nous restons pragmatiques. Nous n’hésiterions pas à passer au PC si Apple ne répondait
plus à nos besoins.

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Stéphanie Renault