Passer au contenu

Ipdiva ouvre des passages sécurisés vers les systèmes d’information

Les réseaux privés virtuels SSL intéressent les entreprises. L’outil d’Ipdiva fonctionne soit en mode hébergé, soit sur site.

Longtemps, les réseaux privés ont été constitués de liaisons louées à des opérateurs. Depuis peu, la solution du réseau privé virtuel (RPV) fait son nid. Elle mutualise les
ressources et coûte bien moins cher.Pour garantir la confidentialité, les échanges sont cryptés à l’aide du protocole
IPSec, voire
SSL
(Secure Socket Layer). A la différence d’IPSec, SSL ne requiert aucun client supplémentaire sur le terminal distant ?” c’est le
navigateur qui s’en charge ?” et franchit aisément les pare-feu.

Une fois authentifié, l’utilisateur distant accède à ses services

Ce marché des RPV, à base de protocole SSL, constitue la cible d’Ipdiva. Fondée en juin 2003, cette entreprise rennaise se définit comme un éditeur de logiciels RPV SSL.Sa solution fonctionne sur des machines Linux et se compose de deux briques. La première, baptisée Ipdiva Server, est placée en frontal et accueille toutes les requêtes de connexion. Seule son URL est publique. Ensuite, sur chaque site
client, un agent, dénommé Ipdiva Gateway, établit un tunnel crypté avec Ipdiva Server.Lorsque ce dernier reçoit une requête, il effectue l’authentification. Si le résultat est positif, l’utilisateur distant voit alors la liste des équipements ou des services auxquels il a accès. Il peut s’agir
d’une messagerie, de bases de données, ou encore d’applications métier.La solution est proposée en deux modes : sous la forme hébergée ou par licence sur site. Dans le premier cas, Ipdiva Server est placé chez un prestataire et l’agent Gateway dans l’entreprise utilisatrice. Dans le
second cas, les deux composants sont installés chez le client.Pour lancer son produit, Ipdiva joue les hébergeurs. Mais à terme, ce n’est pas notre vocation, estime Yvonnic David, PDG et fondateur. A l’avenir, nous nous
concentrerons sur le développement
‘. Il planche déjà, entre autres, sur un service de visioconférence avec le proxy H323, de Neotip.Proximité oblige, les premiers clients de l’éditeur sont, pour l’instant, Bretons. Mais, il développe son réseau de partenaires, dont figurent Amex Spie, Rétis et Axians. D’autres marchés, comme celui des
opérateurs pour le mode hébergé, sont visés. Déjà, un poids lourd de l’industrie a été convaincu.Senside, filiale de Schneider Electric, a acquis la licence de la solution d’Ipdiva afin d’ouvrir un service de contrôle des automates industriels, destiné à des sociétés tierces.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Jean-Pierre Soulès