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Informatique Pro en bref

Covisint réduit ses ambitions – Coût des bugs informatiques : environ 60 milliards de dollars par an – Guerre judiciaire sans merci entre Akamaï et Speedera Networks

Covisint réduit ses ambitions

La plate-forme d’échanges électroniques pour constructeurs automobiles se restructure et réduit l’étendue de ses services. Fondée il y a deux ans par Daimler Chrysler, Ford, GM, Nissan, PSA et Renault, Covisint va se concentrer sur la gestion des achats et l’intégration des fournisseurs. Exit donc les projets d’outils collaboratifs de conception ou de gestion de la logistique.Covisint annonce également le départ volontaire de son actuel PDG, Kevin English, et son remplacement par Harold Hunter, ancien directeur des achats pour GM. Les sociétés informatiques Oracle et Commerce One ont des participations minoritaires dans Covisint.

Coût des bugs informatiques : environ 60 milliards de dollars par an

Les bugs informatiques coûtent près de 59,5 milliards de dollars par an à l’économie américaine, selon une enquête publiée par le ministère du Commerce américain. Ce chiffre représente tout de même 0,6 % du PIB des Etats-Unis ! L’enquête révèle que plus de la moitié de ces coûts sont absorbés par les clients, le reste l’étant par les développeurs et les vendeurs de logiciels.Selon le ministère, environ 22,2 milliards de dollars pourraient être économisés si les logiciels étaient suffisamment testés au cours de leur développement. La mauvaise qualité des logiciels est également due à leur complexité croissante, à la non-responsabilité pénale des éditeurs ou à des stratégies marketing trop agressives, entre autres.

Guerre judiciaire sans merci entre Akamaï et Speedera

Les sociétés Akamaï et Speedera Networks ont intensifié leurs hostilités judiciaires la semaine dernière, avec le dépôt de nouvelles plaintes devant des tribunaux américains. Toutes deux éditrices de logiciels d’accélération de contenu sur le Web, ces deux entreprises se livrent à une compétition féroce et multiplient les poursuites judiciaires.Ainsi, Akamaï accuse le directeur technique de Speedera Networks d’avoir volé des informations techniques confidentielles sur ses produits en s’introduisant sur une base de données de Keynote, un prestataire de service de mesure de performance sur Internet. Akamaï demande à la justice d’interdire à Speedera Networks l’accès à cette base de données ainsi que le démarchage auprès des clients d’Akamaï identifiés dans ces fichiers.De son côté, Speedera Networks accuse Akamaï de publier de fausses informations sur sa santé financière et sur les performances de son système daccélération de contenu Web.

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La rédaction