Un écran capacitif proche de celui de l’iPad
Comme dévoilée en janvier, la Slate 500 a bien un écran tactile capacitif de 8,9 pouces, soit 22,6 cm de diagonale en 1 024 x 600 points. On pourra l’utiliser avec le doigt ou avec un stylet Wacom fourni pour la prise de note. Elle embarque bien un processeur Intel Atom, mais un modèle plus puissant que le Z530 à 1,6 GHz prévu. HP la booste avec un Z540 (1 cœur) à 1,86 GHz. De même, la mémoire passe de 1 à 2 Go de DDR2. Le stockage des données est pris en charge par un disque SSD de 64 Go (contre 32 prévus à l’origine).
L’accélérateur graphique Broadcom Crystal HD gère le décodage vidéo HD 1080p.
Côté multimédia, la Slate 500 possède deux capteurs photo : une Webcam VGA en façade pour la visioconférence, et un capteur de 3 mégapixels à l’arrière pour prendre des photos et enregistrer des vidéos. La tablette a un aspect assez qualitatif : des bords métalliques et un dos en plastique antidérapant. Ce dernier facilite sa prise en main, d’autant que cette tablette ne pèse que 680 grammes. Cette tablette se positionne en concurrence directe avec l’iPad d’Apple : même taille d’écran (9,7″ contre 9,8 pouces), même poids, avec un avantage à l’iPad pour son superbe écran IPS rétro-éclairé par des LED et son épaisseur légèrement inférieure (13,4 mm contre 14,7 mm).
Un stylet et une station d’accueil
En revanche, le modèle de HP a pour avantage d’avoir un port USB, un emplacement pour carte mémoire microSD et une sortie HDMI sur sa station d’accueil. Car si la tablette de HP est plus chère que celle d’Apple : 799 dollars contre 829 dollars, à modèle équivalent (Wi-Fi + 3G avec 64 Go de mémoire de stockage), HP gâte plus ses clients qu’Apple en leur fournissant gratuitement un stylo Wacom, une station d’accueil (avec un port HDMI), et une pochette de protection.
La tablette HP Slate 500 sera vendue dans un premier temps aux Etats-Unis. HP annonce que sa commercialisation dans d’autres pays sera conditionnée au succès de sa tablette aux USA. En attendant, on peut espérer que HP pratiquera contrairement à Apple un taux de change favorable aux Européens. En effet, la marque à la pomme vend son iPad au même prix, que ce soit en dollars ou en euros, alors qu’il y a près de 40 % de différence entre les deux monnaies, en faveur de l’euro.
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