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Google veut que ses chercheurs en IA utilisent un « ton positif » dans leurs travaux

Mises en place y a au moins sept mois, ces nouvelles règles s’appliqueraient aux champs d’études en IA jugés sensibles. La nouvelle intervient dans un climat tendu.

Selon un article publié par Reuters, jeudi 24 décembre, Google a demandé à ses équipes travaillant sur l’intelligence artificielle (IA) de s’appliquer à « donner un ton positif » à certains de leurs travaux de recherche afin d’éviter de « présenter sa technologie sous un jour négatif ». Notamment pour les sujets suivants : la couleur de peau, le genre ou l’affiliation politique.

Depuis juin dernier au moins 

« Les progrès technologiques et la complexité croissante de notre environnement conduisent de plus en plus souvent à des situations où des projets apparemment inoffensifs soulèvent des questions éthiques, réglementaires ou juridiques », peut-on lire dans un document interne consulté par l’agence de presse. L’entreprise veut filtrer certains travaux jugés sensibles. Et selon les trois employés qui témoignent auprès de Reuters, cette politique serait en place depuis le mois de juin dernier – au moins.

Un climat tendu chez Google

Cette révélation intervient dans un climat tendu entre Google et certains de ses chercheurs, notamment la spécialiste de l’IA éthique Timnit Gebru récemment écartée de l’entreprise. Depuis, le bras de fer est engagé, elle dit avoir été licenciée… Google avance quant à lui qu’elle a posé sa démission. Le PDG Sundar Pichai a promis une enquête sur son départ.  

Source : Reuters 

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Marion Simon-Rainaud