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Google ouvre sa bibliothèque sur le Web

L’américain a profité de la Foire du livre de Francfort pour promouvoir son nouveau service de recherche de contenu de livres. Un moyen d’accéder à la 4e de couverture et aux extraits en un clic de souris.

Dans la course aux innovations, les moteurs multiplient les annonces. Alors que Yahoo! lançait la semaine dernière un moteur personnalisé, c’est autour de Google de promouvoir un nouveau service : la recherche de contenu de
livres.A l’occasion de la Foire du livre de Francfort, l’américain, récemment introduit en Bourse, a lancé son Google-Print, un service qui fait curieusement écho à celui d’Amazon et de son A9. A partir de Google, les internautes peuvent
désormais passer au crible le contenu des ?”uvres littéraires, dont il leur sera proposé des extraits à côté des résultats de leur recherche. Ils peuvent ensuite acheter l’ouvrage directement dans une boutique en ligne, parmi la liste suggérée
par Google. Encore en beta test, le service de Google ne concerne à ce jour que les ?”uvres littéraires en langue anglaise.

Les éditeurs et Google se partageront les recettes publicitaires

Google-Print est également l’occasion pour la firme de Moutain View de diversifier ses sources de revenus. Le moteur a lancé un programme d’affiliation, destiné aux éditeurs. Celui-ci, auquel l’adhésion est gratuite, invite les
professionnels à référencer leurs ouvrages auprès du moteur. Ce dernier se charge ensuite de scanner les première et quatrième de couverture et les extraits à mettre en ligne. Elements à partir desquels le moteur effectue sa recherche.Plusieurs maisons, telles Pearson PLC, John Wiley & Sons Inc, Walt Disney Co’ s Hyperion, Scholastic Inc et Oxford University Press ont accepté de mettre en ligne leurs livres pour tester le service. Les éditeurs et Google se
partageront les revenus générés dans les liens publicitaires associés au contenu des pages (fournis entre autres par son outil de liens contextuels Adsense). En revanche, la redirection vers les sites marchands ne rapporte rien à Google. Il ne
touche aucune participation sur les ventes générées.A la veille de l’arrivée du moteur de recherche de Microsoft, les grands noms du secteur fourbissent leurs armes. Leur objectif ne consiste plus tant à remonter un maximum de résultats, mais plutôt à aider l’utilisateur à s’y retrouver
parmi la manne de réponses proposées. Si bien que les moteurs ne se contentent plus de proposer des liens, mais des services. Voire de l’e-commerce. Daucuns prédisent déjà que E-bay, Amazon, Google et Yahoo! entreront en concurrence frontale dans
les prochains mois.

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Hélène Puel