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Google Maps se sert des mobiles pour évaluer le trafic routier

L’américain lance une nouvelle fonction de son service de cartographie pour les téléphones, uniquement aux Etats-Unis pour le moment.

« Et si vous pouviez faire un petit quelque chose pour améliorer le monde tout en conduisant ? » Telle est la question que pose sur son blog le numéro un des moteurs de recherche pour présenter la dernière fonction de son service de cartographie, Google Maps for Mobile. L’américain entend utiliser les données transmises par les téléphones portables pour affiner les informations sur le trafic automobile.

Vitesse et localisation

Le maillage formé par les portables équipés de Google Maps et d’un GPS permet de fournir un état précis du réseau routier. Une information que le géant de l’Internet transmet gratuitement à tous grâce à son logiciel de cartographie.

Pour l’heure, ce « crowdsourcing » n’a été mis en place qu’aux Etats-Unis. « Il faut une taille critique d’utilisateurs possédant des téléphones dotés de GPS », précise un porte-parole de Google en France. « En combinant votre vitesse avec celle d’autres téléphones sur la route […] nous pouvons obtenir une image assez bonne des conditions de trafic », explique sur le blog Dave Barth, chef de produit de Google Maps. Autrement dit, plus il y a de participants à ce programme, plus les données sont fiables.

Google récolte les indications sur la vitesse de déplacement et la position des utilisateurs grâce à l’Internet mobile. Autant dire qu’il vaut mieux posséder un forfait data illimité. Néanmoins, aux dires de l’américain, le programme se connecterait en priorité en Wi-Fi, quand les terminaux mobiles le peuvent.

Sur la base du volontariat

Ce dispositif de collecte d’informations n’est pas sans rappeler celui de TomTom en France. A ceci près que le constructeur fait appel aux informations collectées de manière anonyme par les abonnés de SFR.

Sur son blog, Google affirme avoir pris le plus grand soin pour garantir la confidentialité des utilisateurs. En premier lieu, le programme repose sur le volontariat. Les renseignements ne sont récoltés que si l’utilisateur l’a autorisé. En aucun cas toutes ces données anonymes ne permettent d’identifier le propriétaire du portable : aucun numéro de téléphone ni adresse IP ne sont récoltés.

De plus, « quand un grand nombre de personnes situées dans une même zone transmettent des données de trafic, nous les combinons afin que l’on ne puisse savoir quel élément vient de tel téléphone. Nous ne souhaitons pas que quelqu’un soit capable d’intercepter ces données et puisse ainsi suivre un véhicule, dire d’où il vient et où il va », insiste Dave Barth.

Chez Google France, on complète : « Le système se rapproche plus de Location [qui fonctionne par triangulation des antennes-relais, NDRL] que de Latitude, où l’internaute doit déclarer l’endroit où il se trouve après s’être “logué”. Grâce au GPS, la localisation de l’utilisateur est automatiquement détectée, sans qu’il ait besoin de se connecter à un compte Google. Les données récoltées ne sont pas stockées mais effacées à chaque fin de trajet. » L’américain a indiqué en ligne une procédure pour qui souhaiterait arrêter sa contribution au service.

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